Kaja Kallas a indiqué être en « contact étroit avec des partenaires de la région », sans plus de précisions. Toutefois, l’UE n’a pas (encore) de contacts avec le groupe HTS, qui a renversé le régime syrien, a indiqué la Commission. HTS fait toujours l’objet de mesures restrictives européennes visant, depuis 2014, des personnes et entités liées à Al-Qaïda. « À mesure que HTS assume davantage de responsabilités, nous devrons évaluer non seulement ses paroles, mais aussi ses actes », a commenté Anouar El Anouni, porte-parole de la Commission pour les Affaires étrangères. L’exécutif européen indique également qu’il est « encore prématuré » d’évoquer la levée des sanctions prises contre la Syrie.
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Il est également trop tôt pour envisager l’impact du changement de régime sur la politique migratoire de l’UE à l’égard des Syriens, notamment en décrétant que le pays est un pays sûr. « Nous restons sur la position du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés. Les conditions ne sont pas réunies pour un retour sûr, volontaire et digne en Syrie », a déclaré M. El Anouni. Plusieurs États membres, dont la Belgique, ont déjà annoncé qu’ils suspendaient le traitement des demandes d’asile des demandeurs d’asile syriens.