Mots anglais dans notre communication
Il étend également cette observation à la manière de communiquer dans le monde de l’entreprise. Pour Charles Gardier, c’est un problème. “La langue anglaise est un vecteur de communication important à ne pas négliger au niveau international, mais elle est gênante alors que culturellement l’anglais prend le pas sur le français. Dès lors, la langue française est dépassée alors que dans d’autres régions du monde la langue française est à la mode, en Angleterre par exemple..
Charles Gardier trouve dommage qu’en Belgique, on ne fasse pas plus attention à la promotion de la langue française.qui compte de plus en plus de locuteurs à travers le monde, notamment en raison de l’augmentation démographique de l’Afrique. C’est tout sauf une langue en déclin..
Le député s’inquiète également du fait que, sur certains réseaux sociaux, la plupart des publicités ne sont pas en français. “On ne le remarque même plus, et c’est au Québec que je m’en suis rendu compte. En tant que personne qui utilise beaucoup YouTube, je suis surprise que leur puissant algorithme ne prenne même pas en compte ma langue. Faites l’exercice. Vous constaterez que la plupart des publicités sont en anglais et même en néerlandais, mais presque jamais en français même si des versions françaises de ces publicités existent.. Et selon lui, cela va encore plus loin. »Partout dans les publicités, les annonceurs utilisent des slogans en anglais. 80 % des gens ne comprennent pas ce que nous leur disons et il semble qu’ils s’en moquent..
Histoire des préjugés : « Les anglicismes ne font pas de mal à la langue française »
L’exemple du Québec
Pour remédier aux problèmes qu’il dénonce, Charles Gardier estime que la Fédération Wallonie-Bruxelles devrait s’intéresser à la manière dont le Québec «perdu au milieu d’un océan anglophone”défends ta langue, “même si les Québécois rencontrent parfois des problèmes similaires aux nôtres ». “On pourrait aussi s’inspirer de ce que font les Flamands avec leur langue. »insiste-t-il.
Il propose également d’imposer «quotas »dans les médias publics et privés des artistes, même s’il le considère «c’est toujours un peu dommage d’en arriver là. Mais sur le plan culturel, il ne voit pas vraiment comment procéder autrement. “Il faut réfléchir à ce que le français apporte à la culture.. De son côté, il travaille »sur la création d’un label artistique qui permettrait d’identifier les artistes de tous bords provenant de la Fédération Wallonie-Bruxelles dans le monde entier.. Il souhaiterait également avoir des chiffres concernant «l’impact de la culture sur nos finances et l’économie. Un grand nombre de pays ou de régions le font, mais pour nous, ce n’est pas le cas.. Il s’inquiète également de l’avenir des artistes.Les Belges en général ». “On voit qu’on n’a plus d’éditeur pour promouvoir nos artistes sur des plateformes comme Spotify, cela risque de noyer nos artistes dans la foule”conclut-il en espérant être entendu.