Il existe plusieurs manières de lire les chiffres du recensement 2024 de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). On peut par exemple s’enthousiasmer en annonçant 1 513 nouveaux habitants sur le territoire de la commune de Quimperlé, sur la nouvelle période de 2016 à 2022. Relativisons ensuite, en observant cela de plus près avec ce chiffre de 387 arrivées. Pas mal. Mais pas complètement fou non plus, à l’échelle d’un territoire de 16 communes. On peut prendre du recul et rappeler que les résultats se comparent correctement sur des périodes espacées d’au moins six ans et que la population n’est pas comptée, mais calculée. Ce que l’on constate encore, c’est que la répartition semble inégale, avec de nombreux points d’atterrissage à proximité de Quimperlé et de ses communes voisines (Mellac, et surtout Baye). Au final, le pays de Quimperlé compte désormais officiellement 56 977 habitants, contre 55 464 il y a six ans (le chiffre de 56 590 habitants a été adopté l’an dernier), ce qui donne une augmentation de 0,45 %.
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2 façons de séduire
Attirer, c’est bien. Retenir et satisfaire, c’est mieux. Pour accueillir cette population croissante, l’objectif communautaire de Quimperlé veut atteindre l’objectif de 450 nouveaux logements par an, soit 8 100 constructions sur 18 ans (2017-2035), tout en limitant la consommation d’espace. Les zones déjà urbanisées et la réhabilitation des friches sont les priorités. En quelques années seulement, les villes du pays quimperlé ont lancé des projets et accueilli de nouveaux services. La centralité de Bannalec, qui gagne 162 habitants par rapport à la nouvelle référence (5 707, soit un gain de 0,2% par an en moyenne), est très appréciée. Mellac (329 nouveaux pour un total de 3 371 habitants, soit + 1,7 % par an en moyenne) et ses zones commerciales partagées avec Quimperlé, offrent tous les services et commerces. L’attractivité du littoral ne se dément pas, même si les prix des logements restent difficilement abordables : Riec-sur-Bélon compte désormais 4.374 habitants (+0,7% et 162 nouveaux) et Clohars-Carnoët passe à 4.701 habitants (+ 1,5% par an). et 391 habitants supplémentaires, chiffre le plus élevé du territoire derrière Quimperlé. Seule la commune de Moëlan-sur-Mer avec même une (très) légère perte de 37 habitants s’élève désormais à 6 763 habitants.
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3Baye a tous les atouts d’une grande ville, mais avec un esprit village
En pourcentage, c’est la petite commune de Baye qui se place sur l’échelon le plus élevé avec une population qui augmente de 2,9%. 214 Bayois supplémentaires ont rejoint les rangs d’une commune qui compte désormais 1 363 habitants. La recette du succès ? « Il y a la proximité de la voie rapide, presque directement, et les commerces de Kervidanou (Mellac) à proximité. Mais il y a aussi un esprit de village dynamique, avec l’implantation de nouveaux commerces », observe le maire Pascal Bozec, qui veut relativiser : « Ce ne sont pas des chiffres très forts, mais toutes les maisons se vendent extrêmement vite, sans tarder. . Baye est également située dans le bassin de vie de Quimperlé, qui augmente sa population de 410 Quimperlois à 12 444 (+ 0,6 % par an en moyenne, 30e rang régional). Le conservatoire de musique, les nouveaux quartiers et les logements devraient encore augmenter ce chiffre.
Les autres communes connaissent pour la plupart une légère hausse, voire une légère baisse, peu significative, à l’exception des communes rurales du nord. Querrien perd 94 habitants
(1 654 et -0,9% par an), et surtout Scaër, qui compte 5 197 habitants, soit une perte de 186 habitants. Distance du centre ville ? La recherche toujours pas aboutie d’une équipe de soignants et de nouveaux médecins généralistes ? Sur ce point, l’année 2025 pourrait apporter de bonnes nouvelles, avec deux installations à venir.
