Un juge attaque un policier devant une boîte de nuit

Un juge attaque un policier devant une boîte de nuit
Un juge attaque un policier devant une boîte de nuit

La Cour suprême de l’État de Géorgie, aux États-Unis, ordonne la révocation d’une juge après qu’elle a attaqué un policier devant une discothèque la semaine dernière.

La vidéo, capturée jeudi dernier par la caméra corporelle d’un policier, montre la juge Christiana Peterson poussant à deux reprises un agent de la paix habillé en civil. Ce dernier était accusé de voies de fait et d’entrave au travail d’un policier.

Le magistrat est intervenu dans l’intervention du policier alors que celui-ci tentait de venir en aide à un agent de sécurité qui escortait une femme à l’extérieur de l’établissement.

“Laisse-la partir, laisse-la partir”, crie-t-elle. Le juge a ensuite été menotté et placé dans une voiture de patrouille.

Selon l’avocat de Mme Peterson, la femme a été agressée par un individu à l’extérieur du bar, ce qui l’a incitée à intervenir. Elle n’aurait jamais eu l’intention d’attaquer le policier. Deux témoins, dont la victime présumée, ont corroboré sa version des faits lors d’une conférence de presse vendredi dernier.

« Il m’a frappée au visage et le juge Peterson a été le seul à venir m’aider », a-t-elle plaidé.

Un comportement qui « ne correspond pas au décorum »

Christiana Peterson sera interdite d’exercer toute fonction judiciaire dans l’État pendant sept ans après avoir été accusée de « faute judiciaire » tout au long de son mandat, qui a débuté en décembre 2020.

La plus haute cour de Géorgie a jugé que Peterson avait fait preuve d’un « mépris total des lois, des règles et de la conduite appropriée devant un tribunal ».

Ce dernier a notamment jugé une femme pour outrage à magistrat après qu’elle lui ait demandé de corriger une erreur dans son acte de mariage. Elle a été condamnée à 20 jours de prison « sans autre explication », a indiqué le jury.

La juge Peterson a également été accusée d’avoir autorisé des personnes non autorisées à entrer dans le palais de justice en dehors des heures d’ouverture et d’avoir utilisé ses adjoints pour faire des heures supplémentaires en son nom.

Le comportement inapproprié de l’avocate s’est étendu en dehors des tribunaux, puisqu’elle aurait eu des « échanges hostiles » avec ses voisins lors d’une réunion avec son association de copropriétaires qu’elle porte en justice.

Son attitude « ne correspond pas au décorum attendu d’un juge », a souligné la Cour suprême dans son arrêt.

Son arrestation la semaine dernière n’a pas été prise en compte dans la décision rendue à son encontre.

 
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