En Iran, le chef du Parlement candidat à l’élection présidentielle

En Iran, le chef du Parlement candidat à l’élection présidentielle
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Le président du Parlement iranien, Mohammad Bagher Ghalibaf, s’exprime lors d’une conférence de presse après s’être inscrit comme candidat à la présidentielle au ministère de l’Intérieur, à Téhéran, Iran, le 3 juin 2024. MAJID ASGARIPOUR / VIA REUTERS

Le président du Parlement iranien, le conservateur Mohammad Bagher Ghalibaf, s’est déclaré lundi 3 juin candidat à l’élection présidentielle anticipée du 28 juin en Iran, quelques heures avant la clôture des candidatures, selon l’Agence France-Presse. « Si je ne me présente pas aux élections, le travail que nous avons commencé ces dernières années pour résoudre les problèmes économiques du peuple ne sera pas achevé »a-t-il déclaré après avoir déposé sa candidature au ministère de l’Intérieur.

Plus d’une cinquantaine de personnes se sont portées candidates au vote anticipé visant à remplacer le président Ebrahim Raïssi, décédé dans un accident d’hélicoptère le 19 mai.

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Agé de 62 ans, Mohammad Bagher Ghalibaf a récemment été reconduit dans ses fonctions de président du Parlement à l’issue des élections législatives de mars. Cet ancien commandant du Corps des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique de la République islamique, a déjà tenté sa chance à trois reprises lors de la présidentielle.

Il avait terminé quatrième aux élections de 2005, puis deuxième en 2013 avant de retirer sa candidature juste avant le jour du scrutin de 2017 pour soutenir Ebrahim Raïssi, battu par le modéré Hassan Rohani. Mohammad Bagher Ghalibaf a été maire de Téhéran entre 2005 et 2017.

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Les candidatures à la présidentielle doivent être validées d’ici le 11 juin par le Conseil des Gardiens de la Constitution, un organe non élu dominé par les conservateurs et chargé de superviser le processus électoral. La campagne débutera le lendemain.

Parmi les candidats figurent l’ancien président populiste Mahmoud Ahmadinejad, l’ancien président du Parlement, le modéré Ali Larijani et l’ultraconservateur négociateur nucléaire Saïd Jalili. En revanche, le président par intérim depuis la mort de Raïssi, Mohammad Mokhber, ne devrait pas se déclarer candidat, selon les médias.

En Iran, le président est la deuxième personne de l’État derrière le guide suprême, l’actuel ayatollah Ali Khamenei, âgé de 85 ans et en poste depuis 35 ans.

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Le Monde avec l’AFP

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