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Le RN devant le Nouveau Front populaire, le camp présidentiel largement battu – rts.ch – .

Le RN devant le Nouveau Front populaire, le camp présidentiel largement battu – rts.ch – .
Le RN devant le Nouveau Front populaire, le camp présidentiel largement battu – rts.ch – .

S’il faudra attendre le soir du second tour dimanche prochain pour avoir une idée précise de la personne qui occupera Matignon, certains noms circulent déjà, notamment à droite. La gauche n’a pas encore désigné son favori en cas de majorité le 7 juillet.

Rassemblement national : Jordan Bardella

Jordan Bardella lors d’une conférence de presse le 24 juin. [KEYSTONE – MOHAMMED BADRA]

Restrictions pour les doubles nationalités, retraite annuelle, peines minimales, « manger à la française » ou « big bang de l’autorité » à l’école : le Rassemblement national (RN) a présenté lundi son programme en cas de victoire aux législatives, par la voix de ses le jeune président Jordan Bardella.

>> Lire en détail : En France, le président du Rassemblement national dévoile son programme

Agé de 28 ans, Jordan Bardella a rapidement gravi les échelons du parti. A 18 ans, il devient secrétaire départemental du Front national de Seine-Saint-Denis. L’année suivante, il est assistant parlementaire d’un député européen. A 20 ans, il est élu conseiller régional d’Ile de France, à 22 ans, porte-parole du parti, à 24 ans, député européen, et à 27 ans, président du RN.

“Je veux réconcilier les Français et être le Premier ministre de tous les Français, sans aucune distinction”, dit-il. Il l’a répété à plusieurs reprises au cours de la semaine : Jordan Bardella n’acceptera le poste de Premier ministre que si son parti obtient la majorité absolue.

Ensemble pour la République : Gabriel Attal

Gabriel Attal en conférence de presse le 20 juin. [KEYSTONE – CHRISTOPHE ENA]

Coupé court par la dissolution de l’Assemblée nationale, l’ambitieux Premier ministre français Gabriel Attal pourrait quitter Matignon au soir du second tour, le 7 juillet, si le camp présidentiel n’obtient que la troisième place comme le prévoient les sondages.

Auréolé d’un profil plus « politique » et communicatif que sa prédécesseure Elisabeth Borne, Gabriel Attal a imposé sa marque dès la passation de pouvoir : voyager souvent, communiquer beaucoup. Trop selon certains, s’attirant les foudres de l’opposition qui l’accusent de monopolisation des médias et de « conneries ». Gabriel Attal assume et continue d’occuper le terrain, faute de disposer de la majorité absolue à l’Assemblée nationale.

Diplômé de Sciences Po, quatre fois ministre (Jeunesse, porte-parole, Budget et Éducation), le jeune chef du gouvernement irrite parfois par son image de « premier de classe ». Passé du socialisme au macronisme, il emprunte désormais les codes de Sarkozy : il défend les « classes moyennes » et la « France qui se lève tôt », prône « l’autorité » à l’école, où il veut ramener l’uniforme après avoir interdit l’abaya. , et souhaite des sanctions plus sévères pour les délinquants juvéniles.

Il simplifie son discours, appelant à voter pour le « bloc central » contre les « deux extrêmes » qui enverraient le pays « dans le mur ».

Nouveau front populaire : plusieurs noms, aucun nom officiel

Jean-Luc Mélenchon lors d’un rassemblement le 23 juin. [KEYSTONE – GUILLAUME HORCAJUELO]

Réunie sous la bannière du « Nouveau Front populaire » pour faire face au Rassemblement national et au camp présidentiel, la gauche française n’a pas officiellement désigné de candidat au poste de Premier ministre.

Chef de file de La France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon a simplement déclaré : « Je ne m’élimine pas, mais je ne m’impose pas ». Le tribun explique qu’il « s’en sent capable », notamment parce qu’il a été ministre sous Lionel Jospin. Mais d’autres noms LFI circulent également, comme Manuel Bompard, Mathilde Panot ou Clémentine Autain.

Au Parti socialiste, personne n’est vraiment tiré d’affaire. Certains évoquent le nom de François Hollande qui se présente en Corrèze. L’ancien président de la République n’a pas fermé la porte, affirmant simplement : « Je pense que le rôle de personnalités comme moi, compte tenu des fonctions que j’ai occupées, sera de trouver des solutions ». Mais les socialistes plaident aussi pour une candidature féminine, par exemple Carole Delga ou Valérie Rabault.

>> Lire en détail : François Hollande candidat aux législatives, opportunisme ou renouveau d’une gauche unie ?

Le chef du Parti communiste français (PCF), Fabien Roussel, ou l’ancien candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot n’ont pas non plus dit un non catégorique à l’idée de devenir Premier ministre.

 
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