Guerre Israël-Hamas. Rafah bombardé, Macron rencontre les dirigeants arabes… Les dernières nouvelles

Guerre Israël-Hamas. Rafah bombardé, Macron rencontre les dirigeants arabes… Les dernières nouvelles
Guerre Israël-Hamas. Rafah bombardé, Macron rencontre les dirigeants arabes… Les dernières nouvelles

Les bombardements de l’armée israélienne à Rafah se poursuivent ce samedi, au lendemain d’une décision de la Cour internationale de Justice (CIJ) ordonnant à Israël de cesser ses « offensive militaire » dans cette zone.

En coulisses, les responsables occidentaux s’efforcent de trouver une solution au conflit. Emmanuel Macron a reçu vendredi soir à l’Élysée le Premier ministre du Qatar et les ministres des Affaires étrangères saoudien, égyptien et jordanien. De son côté, le chef de la diplomatie américaine s’est entretenu avec un membre du cabinet de guerre israélien en vue de rouvrir le terminal de Rafah et ainsi permettre l’envoi d’aide humanitaire vers la ville.

Nous faisons le point sur les développements récents du conflit entre Israël et le Hamas.

Israël bombarde Rafah au lendemain de la décision de la CIJ

L’armée israélienne a bombardé la bande de Gaza, dont Rafah, ce samedi, au lendemain d’une décision de la Cour internationale de Justice (CIJ) lui ordonnant de suspendre ses opérations dans ce secteur.

Tôt samedi, des témoins palestiniens et des équipes de l’AFP ont fait état de frappes israéliennes à Rafah (sud), une ville à la frontière de l’Egypte, mais aussi à Deir al-Balah (centre).

« Nous espérons que la décision de la Cour fera pression sur Israël pour qu’il mette fin à cette guerre d’extermination, car il ne reste plus rien ici. » Oum Mohammad Al-Ashqa, une Palestinienne de la ville de Gaza déplacée par les violences à Deir al-Balah, a déclaré à l’AFP. « Mais Israël est un État qui se considère au-dessus des lois. Je ne crois donc pas que les tirs ou la guerre ne puissent s’arrêter autrement que par la force. souligne Mohammed Saleh, également rencontré par l’AFP dans cette ville du centre du territoire palestinien.

Saisi par l’Afrique du Sud qui accuse Israël de “génocide”, la Cour a non seulement ordonné un cessez-le-feu immédiat à Rafah, l’ouverture du poste frontière éponyme pour permettre l’entrée de l’aide humanitaire, mais aussi la « libération immédiate et inconditionnelle » otages détenus par le Hamas à Gaza.

Macron discute de la solution à deux États avec des responsables arabes

Emmanuel Macron a reçu vendredi soir à l’Élysée le Premier ministre du Qatar et les ministres des Affaires étrangères saoudien, égyptien et jordanien.

Ils ont notamment discuté de la situation dans la bande de Gaza et de la mise en œuvre du « solution à deux États » entre Israéliens et Palestiniens, a annoncé la présidence française.

« La solution à deux États » est, selon l’Élysée, le « seulement capable de garantir la paix et la sécurité de l’État d’Israël et de répondre aux aspirations légitimes des Palestiniens ».

Emmanuel Macron a réitéré son « son opposition aux opérations (israéliennes) à Rafah, son appel à un cessez-le-feu immédiat et durable à Gaza, ainsi qu’à la libération de tous les otages » prise par le mouvement islamiste Hamas dans la bande de Gaza.

Selon Le Caire, cette réunion avait également pour objectif de « faire pression pour un cessez-le-feu.

Les États-Unis cherchent à résoudre la situation sur le plan humanitaire

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken s’est entretenu avec Benny Gantz, membre du cabinet de guerre israélien, des nouveaux efforts visant à parvenir à un cessez-le-feu et à rouvrir le pays. ” dès que possible “ le terminal de Rafah, a indiqué Washington ce vendredi.

La situation sécuritaire et humanitaire sur le territoire reste alarmante avec un risque de famine, des hôpitaux hors service et environ 800 000 personnes, selon l’ONU, qui ont fui Rafah ces deux dernières semaines.

 
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