Faut-il interdire les courses d’orignaux fantoches sur les pénos ? – .

Et Dortmund,

Soyons clairs avant d’attaquer Lewandowski, l’IFAB (qui régit les règles du football), l’arbitre du match et puis le monde entier tant qu’on y est : ce journal n’est pas une sorte de « ouin ouin » qui ça sert à dire que c’est-po-juste-que-les-Bleus-auraient-dû-gagner-ce-match-mais-ils-nous-ont-volé-. On serait même tenté de dire qu’il y a de la justice dans ce monde et que cette équipe de France ne méritait rien d’autre que d’être reprise, après une énième épuration qui commence doucement à lasser dans les chaumières françaises.

Non, c’est juste un cri du cœur de passionnés qui aiment profondément le football et détestent en même temps la bêtise la plus grossière. Comme cette satanée loi 14, issue inévitablement du cerveau maléfique d’un sadique en mal de divertissement, qui a permis à Lewandowski d’égaliser sur penalty après avoir vu son premier tir repoussé par Mike Maignan. Une loi qui permet donc aux tireurs de penalty de faire à peu près tout ce qu’ils veulent quand, en face, une seconde loi interdit au gardien de tirer avant que le ballon n’ait été frappé.

Lewandowski dans la polka

Revenons à notre action : selon l’arbitre (et le buteur du Barça, qui a à peine précipité sa tentative repoussée de cri au scandale), le gardien français avait justement quitté sa ligne un peu trop tôt, quelques millisecondes avant que le pied de Lewandowski ne touche. le ballon. En principe et dans les faits, rien à dire, les pieds du gardien milanais sont bien en dehors de la ligne de but. Le problème, on y arrive, c’est ce qui conduit à cette sortie prématurée, à savoir le cirque ridicule de l’attaquant polonais lors de son élan. Nous décortiquons :

1. Un premier élan

2. Immédiatement arrêté pour faire des claquettes

3. Suivi d’une reprise de la course

4. Un deuxième arrêt, encore plus clair que le premier

5. Un saut de chèvre

6. Et ENFIN, un shot

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Après une bonne dizaine de visionnages de l’action au ralenti, nous sommes formels : nous devrions plutôt donner la Légion d’honneur à Mike Maignan pour avoir réussi à ne pas échapper à son but plus tôt, plutôt que de le punir pour cela. Car comment peut-on être si strict avec les gardiens et si permissif avec les zozos jusqu’au peno ? Les premiers articles sont rapidement apparus après le match pour dire que les tirs de Lewandowski – car on imagine bien qu’il n’a pas hésité à répéter le même méfait lors de sa deuxième tentative – étaient bel et bien valables.

Oui, c’est vrai. Selon l’IFAB, « si le tireur fait semblant de frapper la balle après avoir terminé sa course (une pause dans sa course est autorisée), dans ce cas l’arbitre avertira le tireur ». En français un peu plus compréhensible, cela signifie que le joueur peut être, non pas sanctionné, mais averti (mdr), s’il feinte un tir, mais qu’il n’encourt aucune sanction s’il coupe sa course en faisant beaucoup de pitreries corporelles.

Mesdames et messieurs de l’IFAB, réveillez-vous !

On aurait adoré poser la question au gardien des Bleus mais il n’est pas venu en zone mixte. Il a encore partagé son étonnement ironique sur les réseaux – « Alors que l’attaquant entame sa 87e feinte dans son élan » – en commentaire d’un de ses précédents tweets où il avait moqué une nouvelle loi – une énième ! – qui entrera en vigueur en 2026 et interdit aux gardiens de « distraire abusivement le tireur, par exemple en retardant l’exécution du penalty ou en touchant les poteaux, la barre transversale ou les filets ». » « Nouvelles règles de l’IFAB pour les tirs au but en 2026 : les gardiens doivent leur tourner le dos au moment où le tir est exécuté. En cas d’arrêt, coup franc indirect”, écrivait-il, déjà ironique, sur X.

Sous couvert de cette petite plaisanterie, le gardien des Bleus a habilement mis en avant la différence de traitement lors des tirs au but entre ceux qui les frappent et ceux qui tentent de les arrêter. Si ceux qui édictent les lois du jeu étaient mardi devant leur télévision ou au stade et faisaient preuve d’un peu de bon sens, ils s’empresseraient de rééquilibrer les débats en interdisant à jamais ces courses pathétiques. Mais c’est probablement trop leur demander…

 
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