Huit ans après leur apparition. La faute au Covid qui aura fait chuter l’édition 2020. Huit ans, c’est long. Alors, à Brest, l’impatience commence à se faire sentir. « Il y a un manque, un besoin »approuve le maire de la ville, François Cuillandre. “Pour Brest et la Bretagne plus généralement.”
Mais ce n’est qu’une question de jours. Du 12 au 17 juillet, une nouvelle flottille descendra sur Brest. Un millier de bateaux, des goélettes les plus célèbres et majestueuses aux plus petites coques sentant le bois et la passion des marins, s’amarreront sur les quais de la ville ou jetteront l’ancre dans son port. Et à terre, la fête s’annonce grandiose.
« Les fêtes maritimes font désormais partie de notre ADN », assure François Cuillandre, même s’il n’est pas très friand d’envolées lyriques. On pourrait même aller plus loin : ces manifestations mêlant voile traditionnelle et fêtes populaires semblent désormais faire partie de l’identité bretonne. Du Golfe du Morbihan à Paimpol, on ne compte plus ces rassemblements, souvent estivaux, toujours populaires. Pourtant, l’histoire des fêtes maritimes ne remonte pas si loin, une quarantaine d’années tout au plus. Et c’est dans la rade de Brest qu’ils sont nés.
Lire aussi : « Brestois », un nouveau magazine pour les « Bretons » à découvrir en kiosque vendredi 28 juin 2024
De Logonna-Daoulas à Douarnenez
« Les fêtes maritimes telles que nous les connaissons aujourd’hui sont nées à Pors Beac’h, petit port conchylicole de la commune de Logonna-Daoulas, dans les années 1980. »ainsi décrit Camille Gontier. Cet enseignant-chercheur…
