Jeudi 20 juin 2024, l’association ATI 79, spécialisée dans l’exercice des mesures juridiques de protection des majeurs, a fait le bilan de son année à Saint-Georges-de-Noisné. L’année 2024 est marquée par un manque d’effectifs au sein de l’association pour son président Pascal Cluzeau.
Comment évaluez-vous votre année ?
Pascal Cluzeau: «Je vois deux aspects. Tout d’abord notre association s’agrandit et nous avons besoin de locaux plus grands pour notre siège social à Niort. Nous sommes un peu à l’étroit. Puis, cette année, nous observons une difficulté à assurer la rétention du personnel. Il y a eu plusieurs départs et en même temps des difficultés de recrutement. Nous pensons que cela est lié au manque d’attractivité salariale. Aujourd’hui ATI 79 est composée d’une équipe de 70 personnes. Fin 2023, nous avons suivi 1850 mesures de protection légale. En 2022, il y avait 1812 dossiers. Nous travaillons avec les deux tribunaux du département, Niort et Bressuire. Il y a du travail.
Combien d’employés vous manquent ?
« Je pense qu’il nous manque une dizaine de personnes pour pouvoir gérer complètement les dossiers. Actuellement, cela est insuffisant. Nous espérons que les projets d’accords entre les syndicats patronaux et les syndicats de salariés aboutiront, mais cela sera décidé en commission. Nous n’avons aucun contrôle là-dessus. Aujourd’hui, nous recherchons des délégués. Ce métier implique d’être en contact direct avec des personnes bénéficiant de protections juridiques. Nous avons également besoin d’assistants pour le montage et le suivi des dossiers et des droits des personnes protégées.
Comment rendre ce métier plus attractif ?
« Rendre ce métier plus attractif passe par une augmentation des salaires. C’est un élément important et essentiel dans une carrière et un métier, mais notre financier reste l’Etat.
