Philippe Giannoni raconte son tour de France à vélo – .

Philippe Giannoni raconte son tour de France à vélo – .
Philippe Giannoni raconte son tour de France à vélo – .

l’essentiel
Samedi 22 juin, Philippe Giannoni est revenu de son tour de France. Depuis son départ le 1er juin, il a parcouru 4 000 km en 19 étapes, comme Théodore Joyeux en 1895.

4 000 km parcourus et 30 000 m de dénivelé positif. Cela représente plus de 200 km par jour. La pluie, le vent et les montées n’ont pas eu raison de Philippe Giannoni. Il l’a fait. Il boucle le Tour de France, comme Théodore Joyeux en son temps, en 1895.

« J’ai repris le vélo pour venir à votre rencontre », s’amuse le cycliste. De retour à Agen le 22 juin, c’est pendant plusieurs jours le repos pour l’amateur de vélo. « Les premières étapes m’ont permis de tester le matériel. J’avais du mal à dormir, alors j’ai pris une journée de repos supplémentaire à Quimper, c’était nécessaire”, confie le quinquagénaire.

Un parcours tout autour de la France. « La Bretagne, ce n’est pas plat », ironise Philippe Giannoni. Si son itinéraire ne comportait pas de gros cols, difficile à éviter avec 30 kg de bagages sur le porte-bagages. Le cyclotouriste a grimpé jusqu’à 1200 m d’altitude. « C’était au début de l’étape entre Digne-les-Bains et Mandelieu-la-Napoule, au lendemain d’une journée de repos, c’était idéal », ajoute le cycliste.

Des souvenirs éternels

Arrivé en Normandie après l’évasion bretonne, Philippe découvre la rudesse du parcours. « L’étape entre Dinan et Caen a été une des pires. Le tout en ligne droite avec des montées à 8-9% et des descentes, façon montagnes russes. C’est le plus dur, dans les cols on peut avoir un rythme qu’on garde», explique le passionné de cyclisme.

Du matin au soir en pédalant, le temps peut paraître long. Pour contrecarrer cela, Philippe anticipe : « Je réfléchissais aux prochaines étapes, aux fournitures et à la façon dont j’allais dormir. Je chantais parfois. Le soir, il dormait souvent dans des lodges, mais parfois, Philippe dormait chez l’habitant.

« A Nantes, un cyclotouriste m’a hébergé dans sa colocation de sept personnes. Un très bon moment», se souvient-il. Le point d’orgue de cette traversée restera cependant l’étape de Lons-le-Saunier et Grenoble. «C’était le lendemain de mon anniversaire. Mon fils habite là-bas. Il a décidé de venir avec moi, heureusement qu’il était là. La pluie et le vent contraire, c’était infernal. Nous nous sommes soutenus tous les deux. C’est un souvenir mémorable.

Une grande arrivée

Après des milliers de kilomètres, il est temps pour le cyclotouriste de rentrer à Agen. « Des amis m’accompagnaient, je ne conduisais plus seul. A la fin, un collègue m’a remorqué au-dessus de dizaines de terminaux, vent contraire. Des jeunes m’attendaient à l’aqueduc. C’était incroyable, nous sommes arrivés ensemble sur la ligne de départ de la Grande Boucle.

Il brûlait plus de 3 000 calories par jour. « Pour récupérer, j’ai utilisé des bas de contention de sport. Vous pouvez en ressentir les effets. Dans le Gard, je les ai perdus, et vers la fin, j’avais les jambes très lourdes”, se souvient Philippe Giannoni.

Une prouesse réussie qui en appelle d’autres pour ce passionné de cyclisme. « Peut-être que je le referais, mais sans rouler à l’économie et accompagné d’une voiture. Je prendrais aussi des passes légendaires. C’est mon prochain objectif.

 
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