Le rugby. Toulouse sacré champion de France après avoir écrasé Bordeaux-Bègles en finale

Le rugby. Toulouse sacré champion de France après avoir écrasé Bordeaux-Bègles en finale
Le rugby. Toulouse sacré champion de France après avoir écrasé Bordeaux-Bègles en finale

“Si nous gagnons demain (vendredi, ndlr) soir”, a déclaré jeudi l’arrière latéral Thomas Ramos, “nous franchirons une étape importante dans l’histoire de notre club, et de notre sport en général” : c’est désormais chose faite.

Cliniques

Face à une équipe toulousaine clinique, pragmatique, beaucoup plus précise, rapide et disciplinée que ses adversaires, les coéquipiers de Maxime Lucu ont défendu avec acharnement, tenté et tenté de jouer leur rugby, mais les Rouge et Noir étaient bien trop forts.

Sur le banc, alors que les minutes s’écoulaient vers le coup de sifflet final, les Bordelais-Bèglais semblaient abasourdis, incapables d’y croire, comme frappés par la foudre.

Leur entraîneur Yannick Bru avait pourtant prévenu jeudi qu’il fallait jouer une finale, ne pas s’estimer déjà content d’y participer et surtout “ne pas être spectateurs”.

Pourtant, c’est bien ce qui semblait être le cas des joueurs de l’UBB : fébriles, dans l’attente, trop figés par l’enjeu, cet enjeu terrible et excitant à la fois de remporter un premier Bouclier de Brennus.

Leurs trois-quarts, si brillants durant la saison, ont été sevrés de ballons, à l’image de Damian Penaud. L’autre ailier de l’UBB, Louis Bielle-Biarrey, a été libéré prématurément, symbole de l’impuissance de la Patrouille de France.

Paris perdants

Les « paris » tentés par la direction de Bordeaux-Bègles, c’est-à-dire titulariser le pilier Ben Tameifuna et surtout l’ouvreur Mathieu Jalibert, à peine revenu de blessures mais finalement sans doute trop juste, n’ont pas été des vainqueurs avérés.

Jalibert, remplacé à 54 anse minute la tête basse et sous quelques sifflets, est ainsi à l’origine du premier essai toulousain, l’un de ses premiers coups de pied étant tombé directement dans les bras de Thomas Ramos.

Relançant le jeu, l’arrière toulousain a mis la machine rouge et noire en marche, jusqu’à l’essai appuyé d’Antoine Dupont, de la 7e minute, sa première en finale du Top 14.

L’autre pari du staff de l’UBB, faire jouer Tameifuna alors même qu’il avait été annoncé forfait en début de semaine, n’a pas non plus été des plus heureux.

Le pilier tongien n’a pas été à son meilleur et a accumulé les erreurs dans la mêlée, pénalisant ses coéquipiers, semblant souffrir à plusieurs reprises avec l’épaule jusqu’à sa sortie à la 47e minute.et minute, sous les applaudissements de tout le Vélodrome.

Succession d’épreuves

Dupont a ensuite fait Dupont : lui qui avait déjà accéléré le rythme, varié le jeu, depuis le début du match, s’est offert le luxe d’un doublé sur un exploit personnel.

Suite à un maul, sur un ballon récupéré par Mauvaka, le capitaine des Français les Bleus Maxime Lucu, avant d’aller aplatir (22-3, 23et).

En seconde période, l’équipe toulousaine, en parfaite maîtrise, a dans un premier temps juste réussi, faisant intervenir tous ses remplaçants pour que la fête soit complète.

Avant que le match ne vire au cauchemar pour l’UBB, avec une succession d’essais dès la 64e minute.
Plus qu’une récitation, le match se transforme en humiliation. Le Vélodrome peut chanter et la fête toulousaine peut commencer.

>>> VOIR LE TOP 14 DU CLASSEMENT

 
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