Fête nationale | Séries et films pour célébrer la culture locale

Fête nationale | Séries et films pour célébrer la culture locale
Fête nationale | Séries et films pour célébrer la culture locale

La Fête nationale est l’occasion de célébrer notre culture locale. Voici quelques suggestions de séries et de films adorés par nos critiques et disponibles sur les plateformes.


Publié hier à 17h00

Simple comme Sylvain (Avoir très envie de)

Le troisième long métrage de Monia Chokri est un film sur l’amour, le couple et le désir féminin. C’est aussi un regard sur les divisions sociales et le mépris de classe, à travers l’histoire d’amour passionnée entre un professeur de philosophie et un entrepreneur en bâtiment très terre-à-terre. La mise en scène extrêmement maîtrisée de Monia Chokri, agrémentée de quelques références rétro, distille une fine poésie de l’image. En revanche, il n’y a rien de manichéen ou de simpliste dans Simple comme Sylvain. Le film a reçu le César du meilleur film étranger en février dernier.

Marc Cassivi

Jours heureux (Avoir très envie de)






Emma, ​​une jeune chef d’orchestre (interprétée par Sophie Desmarais), entretient une relation toxique avec son père et agent, Patrick (Sylvain Marcel). L’ouverture d’un poste au sein d’un grand orchestre exacerbe les tensions entre eux. La relation amoureuse d’Emma avec Naëlle, violoncelliste et mère d’un jeune garçon, pose d’autres défis. En faisant le pari de rester au plus près des comédiens, Chloé Robichaud plonge dans l’émotion. On a l’impression d’être dans la tête d’Emma, ​​mesurant ses espoirs et ses déceptions, devinant son anxiété de performance. Plonger avec elle dans ce qu’elle contrôle, essaie de contrôler et ne peut pas contrôler. C’est ce qui fait Jours heureux un objet de cinéma aussi libre que mouvant.

Marc Cassivi

Splendeur et influence (Extra de Tou.tv)






La comédie Splendeur et influence, qui parodie des émissions de téléréalité peuplées de passagers de Sunwing trempés dans une boisson d’épicerie, regorge de répliques comiques et cinglantes. Elle égratigne non seulement les concurrents stupides de ces émissions populaires, mais aussi leurs animateurs dénués d’empathie, leurs producteurs manipulateurs ainsi que tous leurs codes télévisuels bien connus comme les caméras ultra-nerveuses, les flashbacks en noir et blanc, les montages trompeurs. , les moments de fausse émotion et les rebondissements toujours organisés avec le gars ou la fille des vues. L’auteur Marc Brunet (Comme moi!, Bobos) se gâte dans les commentaires sociaux. Et c’est vraiment très drôle.

Hugo Dumas

Discret (Extra de Tou.tv)






Discrète, c’est le nom de l’entreprise d’entretien ménager qui emploie Macha (Juliette Gosselin) et Gaby (Aurélia Arandi-Longpré), deux jeunes femmes d’une vingtaine d’années chargées de nettoyer les bureaux d’un cabinet d’avocats. À la suite d’un événement traumatisant, les deux jeunes femmes de ménage complotent pour faire payer ses actes à un avocat. Écrit et réalisé par Juliette Gosselin et Sophia Belahmer, Discret est un thriller bien construit – et ponctué d’humour noir – sur la colère féminine et la sororité. Il y a, dans chacun des dix épisodes, des coups de poing qui nous incitent à regarder la série de manière compulsive.

Hugo Dumas

Rock québécois – Offenbach vs Corbeau (VRAI)






À travers quatre épisodes de 45 minutes, truffés d’anecdotes absurdes, d’extraits d’archives et de témoignages contemporains de survivants de cette époque vécue à plein régime, Félix Rose raconte la genèse d’Offenbach au sein de plusieurs orchestres rock’n’roll de la Montérégie, leur ambition de conquérir le Les Etats-Unis, puis leur virage vers le français influencé par l’arrivée de Pierre Harel, qui déserte le groupe en 1975, pour fonder Corbeau en 1977 avec Willie et Wézo.

Dominique Tardif

Le temps des framboises, saison 2 (Club Illico)






Dans ce deuxième chapitre, qui débute la veille de Noël, quelques mois après la finale de la première saison, les auteures Florence Longpré et Suzie Bouchard se plongent dans le passé des membres de la famille dysfonctionnelle Conley-Daveluy, révélant plusieurs secrets bien gardés. . Le temps des framboises, c’est beau, c’est touchant, c’est réconfortant et c’est magnifiquement poétique. Oui, il y a du drame dans la série mais jamais trop fort ni trop lourd. Il y a des silences évocateurs, de magnifiques séquences de rêve et beaucoup de musique, oscillant entre Et alorspar P!nk, et Chanson sur ma drôle de viede Véronique Sanson.

Hugo Dumas

IXE-13 et la course à l’uranium (Club Illico)






Pour les lecteurs plus âgés, qui associent encore IXE-13 aux Cyniques et à la comédie musicale absurde du cinéaste Jacques Godbout de 1971, oubliez ça. La mini-série Club illico s’apparente plus à un thriller à la James Bond qu’à un drôle de burlesque. Personne ne lance son « r » de manière exagérée. Ce IXE-13 réalisé par Gilles Desjardins (à qui l’on doit Les pays ci-dessus) tombera sous votre champignon cathodique. Acteurs aguerris et bien dirigés, punch aux fins des épisodes, intrigue prenante, personnages flamboyants, tout fonctionne dans cette œuvre intelligente et divertissante.

Hugo Dumas

Les chambres rouges (Avoir très envie de)






Thriller à l’esthétique clinique porté par une mise en scène précise et une bande-son anxiogène, ce troisième long métrage de Pascal Plante (Faux tatouages, Nadia Papillon) raconte la rencontre de deux jeunes femmes, l’une mystérieuse (Juliette Gariépy), l’autre naïve (Laurie Babin), obsédées par un tueur en série (Maxwell McCabe Lokos). Inspiré par le cinéma de David Fincher et Michael Haneke, ainsi que par le cycle arthurien, le réalisateur propose une réflexion à glacer le sang sur notre rapport aux images, notre dépendance aux écrans et notre fascination pour les meurtriers.

Manon Dumais

Belle fleur (Avoir très envie de)






Co-écrit par Sarah-Maude Beauchesne (Fourchette, Coeur de neige fondante) et son fiancé Nicola Morel, la comédie dramatique Belle fleur très bon à regarder. C’est doux, c’est bienveillant, c’est drôle, c’est émouvant et c’est très moderne. Les cinq hommes hétérosexuels, fin trentenaire, début quarantaine, que la série met en avant ne rentrent pas dans la catégorie des « connards ». Au contraire. Belle fleur nous montre des gars intelligents et sensibles, unis par une amitié qui remonte au lycée. Et non, non, ce n’est pas ringard.

Hugo Dumas

C’est comme ça que je t’aimesaison 3 (Extra de Tou.tv)

PHOTO FOURNIE PAR RADIO-CANADA

Acolytes François Létourneau (Gaétan) et Patrice Robitaille (Serge)

Nous savons depuis longtemps ce New York Times vient de découvrir, soit que C’est comme ça que je t’aime est une œuvre singulière, sulfureuse, insolente, intrigante et terriblement amusante. Oui, des cheveux (et une moustache !) dans la lignée (poudrée !) des films de Quentin Tarantino et de l’univers éclaté des frères Joel et Ethan Coen dans Fargo. C’est super drôle, vraiment tragique et délicieusement nono à la fois.

Hugo Dumas

Le contenu supplémentaire d’ICI Tou.tv est accessible par abonnement au coût de 7,99 $ par mois.

Détective surprenant (Club Illico)






Il faut vraiment ajouter Détective surprenant : La Fille aux yeux de pierre, c’est son nom complet, à votre liste d’émissions à voir prochainement. Surtout si vous aimez les thrillers scandinaves, où des crimes sordides secouent des communautés isolées et frappées par les intempéries.

Hugo Dumas

 
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