Immersion dans l’univers de Miyazaki au Musée de l’Imprimerie de Lyon, bienvenue dans l’univers unique du scénariste et réalisateur

Immersion dans l’univers de Miyazaki au Musée de l’Imprimerie de Lyon, bienvenue dans l’univers unique du scénariste et réalisateur
Immersion dans l’univers de Miyazaki au Musée de l’Imprimerie de Lyon, bienvenue dans l’univers unique du scénariste et réalisateur

Le Musée de l’imprimerie et de la communication graphique consacre une exposition à Hayao Miyazaki, jusqu’au 22 septembre 2024. « Le musée ambulant, lectures de Miyazaki » revient sur 10 de ses films majeurs et propose une balade au fil de l’inspiration du cinéaste.

« Le Voyage de Chihiro », « Mon voisin Totoro », « Princesse Mononoké », « Le Château ambulant »… Autant de titres évocateurs du succès de Hayao Miyazaki. Le Musée de l’Impression et de la Communication Graphique de Lyon consacre Mangaka japonais une exposition jusqu’au 22 septembre.

Le musée, qui enregistre 40 000 visites par an, compte déjà 20 000 entrées pour cette seule exposition.

Fans de films d’animation ou manga, la longue file d’attente devant le musée témoigne de l’engouement des Français pour l’univers de Miyazaki.

>>

Le succès de l’exposition est tel que la file d’attente s’allonge sur le trottoir devant le musée de l’imprimerie, dans le 2e arrondissement de Lyon.

© FTV

Le Festival de Cannes a décerné cette année une Palme d’Or d’honneur au Studio Ghibli de Hayao Miyazaki. Il faut dire que l’univers unique du scénariste-réalisateur regorge de personnages hauts en couleur.

Ses œuvres fascinent, son processus créatif mérite d’être décortiqué et analysé.
Le réalisateur d’animation japonais adapte une myriade de livres pour le cinéma. Il s’inspire également de peintures, de lieux réels et de souvenirs personnels. Ses films questionner l’écologie et le féminisme.

>
>

La production de Princess Mononoke (1997) a duré 3 ans. Même si le cœur du travail reste le dessin à la main, Hayao Myazaki utilise pour la première fois les technologies informatiques dont la 3D.

© FTV

Je suis venue exprès à Lyon pour cette exposition, explique une jeune femme devant les dessins des Japonais. Je voulais en savoir plus, car à la fin de ses films, on sent qu’on n’a peut-être pas tout compris et on a envie d’aller plus loin..» Un peu plus loin dans le parcours de l’exposition, un homme d’une trentaine d’années décrit entre les dessins, les paysages et la musique surtout, on ne peut s’empêcher d’aimer.

Avec cette exposition, le musée fait un pari gagnant. En un mois et demi, le musée a déjà attiré la moitié de sa fréquentation annuelle. Un enregistrement.
« Ce qui est agréable, c’est de voir que ce sont les plus jeunes qui amènent leurs parents. Cela crée également des relations avec de nouveaux publics qui découvrent le musée. Il y a les plus jeunes, mais aussi leurs familles. Ça aussi, c’est le lien que fait Miyazaki, les relations entre les parents et leurs enfants. C’est quelque chose qu’ils ont en commun et c’est ce qui est beau dans le partage » explique Joseph Belletante, le directeur du musée. de l’imprimerie et de la communication graphique.

Miyazaki s’est inspiré d’œuvres populaires telles que Le Petit Prince, Les Voyages de Gulliver ou La Petite Sirène, le Les estampes japonaises ou l’île de Yaku-Shima dont s’inspirent les décors de Princesse Mononoké.

Assis, casquette grise vissée sur la tête, Jean-Christophe Deveney, auteur de bande dessinée, s’adresse à quelques passionnés : «LLe but du jeu serait de réaliser l’équivalent d’une page ou deux de bande dessinée… « .PPour parler d’inspiration, le musée l’a invité à animer un atelier d’écriture afin de partager ses méthodes de travail avec le public.

>Sensible à la poésie de Miyazaki, Jean-Christophe Deveney, auteur de bande dessinée, anime un atelier d'écriture.
>

Sensible à la poésie de Miyazaki, Jean-Christophe Deveney, auteur de bande dessinée, anime un atelier d’écriture.

© FTV

J’ai l’impression que mon travail consiste davantage à être capable de repérer des idées qui existent déjà dans d’autres histoires, dans la réalité, dans mon expérience, dans les histoires que les gens me racontent. Les choses sont déjà là, il faut maintenant trouver la bonne manière de leur dire“, il explique.
Le musée réfléchit déjà à exporter l’exposition, hors les murs,Ces petits formats de lecture de Miyazaki se retrouvent dans d’autres lieux de la ville, pour l’instant gardés secrets.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV sept mois après l’accouchement, sa fille meurt d’une tumeur au cerveau
NEXT Don de 30 millions de dollars pour lutter contre les troubles neurocognitifs à Toronto – .