Une nouvelle approche thérapeutique prometteuse contre l’asthme et les allergies respiratoires

Une nouvelle approche thérapeutique prometteuse contre l’asthme et les allergies respiratoires
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Des chercheurs du CNRS, de l’Inserm et de l’Université Paul-Sabatier ont identifié l’une des molécules responsables du déclenchement de l’inflammation à l’origine des allergies respiratoires et de l’asthme, TL1A. Cette découverte offre de nouveaux espoirs thérapeutiques.

Essoufflement, respiration sifflante, toux sèche, sensation d’oppression dans la poitrine… Si ces symptômes ne vous sont pas inconnus, vous êtes sûrement asthmatique, comme plus de quatre millions de personnes en France, selon Santé Publique France. L’Inserm estime qu’au cours de leur vie, 10 à 12 % de la population souffrira d’asthme, notamment allergique. Et plus généralement, pas moins de 17 millions de Français sont concernés par les allergies, selon le ministère de la Santé.

Ces maladies ne sont pas anodines puisque les formes d’asthme les plus graves sont responsables de plusieurs centaines de décès chaque année. Bien qu’il existe des traitements de base à prendre quotidiennement, ou des traitements de crise comme le fameux Ventolin, l’asthme ne se guérit pas.

Mais une découverte laisse espérer : des chercheurs du CNRS de Toulouse (Haute-Garonne), de l’Inserm et de l’Université Paul-Sabatier ont identifié l’une des molécules responsables du déclenchement de l’inflammation à l’origine des allergies respiratoires et de l’asthme. Ils présentent les résultats de leurs travaux dans une étude publiée le 10 avril 2024 dans Journal de médecine expérimentale. Cette molécule pourrait devenir une cible thérapeutique d’intérêt majeur pour le développement de nouveaux traitements des allergies respiratoires.

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TL1A, une molécule responsable de l’inflammation allergique

Cette molécule est l’alarmine TL1A. Nichée dans les poumons, elle est émise par les cellules de l’épithélium pulmonaire (la couche de cellules qui recouvre les voies respiratoires des poumons). « En laboratoire, nous étudions un allergène de type moisissure, le champignon Alternaria alternata qui est impliqué dans le déclenchement de crises d’asthme très graves», explique à Science et avenir Jean-Philippe Girard, co-auteur de l’étude et directeur de recherche[…]

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