Le groupe sidérurgique suscite l’inquiétude après un communiqué de presse pessimiste

Le groupe sidérurgique suscite l’inquiétude après un communiqué de presse pessimiste
Le groupe sidérurgique suscite l’inquiétude après un communiqué de presse pessimiste

Ll’inquiétude grandit en Moselle, à quelques jours du jugement du tribunal de Strasbourg sur les offres de rachat du groupe sidérurgique Ascometal France, mis en vente par Swiss Steel, après un communiqué pessimiste samedi de l’Acciaierie Venete italienne, candidate à le rachat de trois des cinq usines.

Venete n’a pas clairement annoncé sa volonté de se désengager de la reprise des sites de production d’Hagondange (Moselle), de Custines (Meurthe-et-Moselle) et du Marais (Loire), ainsi que du Centre de Recherche Acier spécial d’Ascometal (Creas) en Hagondange. Mais il “a dû informer les administrateurs judiciaires du groupe Ascometal du fait que les conditions prévues dans son offre n’étaient pas remplies”, indique le groupe italien dans un communiqué.

Venete a notamment indiqué qu’un des points problématiques concerne le financement du désamiantage et du dépoussiérage du site d’Hagondange. « N’ayant aucun lien avec cette pollution, l’Acciaierie Venete a toujours demandé à l’actuel actionnaire d’Ascometal de prendre en charge la totalité des frais de dépollution », poursuit-il.

“Tant que cette condition essentielle n’est pas remplie, les travaux qui ont été en cours jusqu’à présent avec les différentes parties prenantes du dossier (…) sur les autres conditions, dont certaines modalités financières, de la reprise n’ont malheureusement aucune chance d’aboutir. réussir », insiste encore Venete.

Alain Hilbold, délégué syndical CFDT sur le site d’Hagondange, a insisté auprès de l’AFP : « Aujourd’hui, Venete ne s’est pas désisté. Il sera devant le tribunal le 30 mai. En effet, il reste encore des conditions suspensives à lever, mais à l’heure où nous parlons, Venete n’a pas retiré son offre.»

Cette condition suspensive pose cependant question. “Cela avait déjà été évoqué”, assure M. Hilbold.

La CFDT rencontrera lundi matin le député Renaissance de Moselle Belkhir Belhaddad, “dans le but d’interroger le gouvernement (…) sur la situation d’Ascometal qui effectivement, si on lit un peu entre les lignes, peut être problématique”, a-t-il poursuivi. . L’objectif étant de tenir une « réunion tripartite entre l’Etat, Venete et Swiss Steel » pour « aborder ce point crucial ».

Dans sa lettre adressée jeudi aux administrateurs judiciaires et consultée par l’AFP, le groupe italien dit se heurter, “systématiquement, et malgré le soutien des salariés et des pouvoirs publics français, à l’inertie du groupe Swiss Steel”.

 
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