Depuis plusieurs mois, des militaires de la compagnie Parentis-en-Born surveillaient discrètement une maison à Sanguinet. Selon les dires des voisins, elle semblait être au cœur du trafic de drogue.
Depuis plusieurs mois, des militaires de la compagnie Parentis-en-Born surveillaient discrètement une maison à Sanguinet. Selon les dires des voisins, elle semblait être au cœur du trafic de drogue.
Mardi 11 juin, un grand coup de filet a été mis en place, intégré à l’opération Place Net, avec l’arrestation et le placement en garde à vue de sept personnes. Il s’agit d’hommes âgés d’une trentaine d’années, résidant dans les Landes et dans les départements limitrophes.
Trois d’entre eux feront l’objet d’une comparution dite de plaidoyer de culpabilité en septembre. Ils sont principalement accusés de consommation de cocaïne, à raison de 2 à 3 grammes par personne et par jour. Leur profil, pour ceux qui travaillent : artisans et professionnels du bâtiment.
Un trafic installé
Deux autres hommes, dont le casier judiciaire n’était pas lié à la drogue, ont fait l’objet d’une comparution sur aveu préalable de culpabilité avec acquittement. L’un d’entre eux a accepté la peine de 12 mois de prison avec sursis qui lui était proposée. Ce consommateur faisait office de chauffeur pour les deux principaux trafiquants.
L’autre, qui avait mis à disposition son appartement, a écopé de 15 mois de prison, dont six mois avec sursis.
Les deux derniers accusés sont des Landais, soupçonnés d’avoir géré ce trafic de cocaïne depuis août 2023 à Sanguinet et ses environs. Chaque personne estime avoir vendu près d’un kilo de cocaïne.
L’un a été placé en détention provisoire, l’autre sous contrôle judiciaire. Ils sont attendus mardi 18 juin devant les juges de Mons.
