Sanofi annonce la construction d’une usine supplémentaire en France

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Les frappes israéliennes se multiplient lundi matin dans la bande de Gaza alors qu’Israël se prépare à célébrer son anniversaire « sans paix ». Cette année, cette situation a été éclipsée par plus de sept mois de guerre contre le Hamas.

Tôt après minuit, des équipes de l’AFP ont fait état de frappes dans différentes zones de Gaza, où, selon l’ONU, il n’y a plus « d’endroit sûr » pour les quelque 2,4 millions d’habitants. ‘résidents.

Les frappes ont visé notamment la ville de Rafah (sud), peuplée à elle seule de 1,4 million de Palestiniens, la majorité déplacée par les bombardements et les combats. Ignorant les avertissements américains et européens qui craignent de nombreuses victimes civiles, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu veut lancer une vaste offensive terrestre à Rafah, qu’il considère comme le dernier bastion du Hamas.

Au cours de la semaine dernière, les forces israéliennes ont appelé la population de l’est de Rafah à quitter la ville et y ont mené des opérations « ciblées » contre le mouvement islamiste. Une vaste opération sur Rafah risquerait de créer « le chaos », « l’anarchie » et des « dégâts énormes » pour la population civile » sans résoudre le problème du Hamas, a encore prévenu dimanche le secrétaire d’État américain Antony Blinken.

“Il y aura toujours des milliers de membres armés du Hamas”, même après une opération à Rafah, d’autant plus que le mouvement islamiste armé est “retourné dans les zones qu’Israël a libérées au nord, même à Khan Younès”, a-t-il affirmé. a ajouté M. Blinken dans une interview avec NBC.

“Enfer”

À pied, à bord de véhicules ou de tricycles, les Palestiniens continuent de fuir les quartiers de Rafah pour tenter de trouver refuge ailleurs sur le territoire palestinien. “Nous avons vécu l’enfer pendant trois jours et les pires nuits depuis le début de la guerre”, Mohammed Hamad, 24 ans, qui fait partie des 300 000 Palestiniens qui, selon Israël, ont fui les zones de l’est de Rafah visées par les bombardements après les ordres d’évacuation de l’armée. .

La branche armée du Hamas a revendiqué le bombardement de soldats et de véhicules israéliens près du terminal de Rafah. “Les autorités israéliennes continuent de donner des ordres de déplacement forcé (…) Cela oblige les habitants de Rafah à fuir n’importe où”, a écrit sur X (Unrwa), Philippe Lazzarini, chef de l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens. « Parler de zones de sécurité est faux et trompeur. Aucun endroit n’est sûr à Gaza », a-t-il déclaré.

« Briser » la trêve

En attaquant Rafah, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu veut « faire dérailler » les négociations sur une trêve et la libération des otages détenus à Gaza, a accusé dimanche le Hamas. Le mouvement islamiste a affirmé avoir accepté une proposition de trêve des médiateurs – Égypte, Qatar, États-Unis –, mais Israël a répondu que la proposition acceptée était « loin de (ses) exigences ».

Le chef de l’ONU, Antonio Guterres, a de nouveau appelé à un cessez-le-feu et à la libération des otages lors d’une conférence au Koweït où les donateurs ont promis plus de 2 milliards de dollars sur deux ans pour les opérations humanitaires à Gaza.

L’Egypte, hostile à une opération à Rafah, a déclaré vouloir se joindre à l’Afrique du Sud dans sa demande à la Cour internationale de Justice d’imposer de nouvelles mesures d’urgence à Israël, en tenant compte de « l’ampleur des attaques israéliennes contre les civils palestiniens » en réponse aux 7 octobre.

Ce jour-là, des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza vers le sud d’Israël ont lancé une attaque qui a fait plus de 1.170 morts, en majorité des civils, selon un bilan de l’AFP basé sur des données officielles. Plus de 250 personnes ont été kidnappées lors de l’attaque et 128 restent captives à Gaza, dont 36 seraient mortes, selon l’armée.

Immédiatement après cette attaque, Israël a lancé une vaste opération à Gaza qui a provoqué une catastrophe humanitaire et un lourd bilan humain : 35 034 morts, en majorité des civils selon le ministère de la Santé du Hamas. L’armée israélienne a déploré la perte de 272 de ses soldats lors de la campagne militaire à Gaza.

« Ni paix ni silence »

Après avoir retenti une première fois dimanche soir, les sirènes doivent retentir à nouveau lundi à 11h00 heure locale (10h00 en Suisse), pour marquer le début des commémorations annuelles des soldats tombés pour la défense de la pays et victimes des attentats, à la veille de son 76ème anniversaire assombri par la guerre à Gaza.

Elle sera suivie d’une série de cérémonies dans les cimetières militaires israéliens. La méditation laissera place dans la soirée de lundi à mardi aux célébrations marquant le Jour de l’Indépendance, anniversaire de la proclamation de l’Etat d’Israël le 14 mai 1948. Une partie des festivités ont été annulées cette année en raison de la guerre.

« Ce soir, nous n’avons ni paix ni silence » dans nos cœurs, a déclaré le président Isaac Herzog lors d’une cérémonie au Mur Occidental à Jérusalem. A ses côtés, le chef de l’armée, Herzi Halevi, a déclaré qu’il portait “la responsabilité de l’échec de notre mission de protection des citoyens de l’Etat d’Israël le 7 octobre”.

Le 15 mai, les Palestiniens doivent commémorer la Nakba, la « Catastrophe » qu’a été pour eux la création d’Israël.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats/afp

 
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