Trois meurtres jugés par la cour d’assises du Morbihan du 27 mai au 7 juin

Trois meurtres jugés par la cour d’assises du Morbihan du 27 mai au 7 juin
Trois meurtres jugés par la cour d’assises du Morbihan du 27 mai au 7 juin

La troisième session d’assises du Morbihan s’ouvrira à Vannes le 27 mai 2024, avec le procès de Pierre Palot. Agé de 34 ans, cet homme est accusé d’avoir tué Alexandra Cosson, 30 ans, dans la nuit du 11 au 12 septembre 2020, dans sa maison située à Moréac. Ce samedi-là, peu avant 13 heures, les pompiers, prévenus par la demi-sœur du prévenu, découvrent le corps de la victime, recouvert d’une bâche. Dès leur arrivée, Pierre Palot leur raconte qu’il a tué « son ami » après une dispute lors d’une soirée bien arrosée. Face aux enquêteurs, l’accusé a expliqué avoir été agressé par la victime en possession d’un couteau de cuisine. En voulant se défendre, il a retourné l’arme contre elle et lui a percé la poitrine. Une version nuancée du médecin légiste, compte tenu de la profondeur de la plaie. Le trentenaire a alors « attaqué la victime », la frappant à plusieurs reprises avec différents objets, indique l’avocat de la famille de la victime, Me Thierry Fillion. « Mon client ne plaide pas l’acquittement. Il reconnaît sa culpabilité et attend maintenant son procès», défend Me Maxime Tessier, avocat de l’accusé. Poursuivi pour homicide volontaire, Pierre Palot risque 30 ans de prison. Le procès se terminera le 30 mai.

Une femme jugée pour le meurtre de son mari

Les 31 mai, 3 et 4 juin, une femme, aujourd’hui âgée de 40 ans, sera jugée pour le meurtre de son conjoint, commis le 4 juillet 2020. Cet homicide a eu lieu au domicile du couple, à Saint-Guyomard. Une altercation aurait éclaté dans la soirée entre l’accusée et son compagnon, un homme qui était couvreur de métier, et qui aurait maltraité ce dernier ce soir-là, dans un accès de jalousie. Tous deux étaient ivres au moment des faits. Selon Me Olivier Pacheu, l’avocat d’Emilie Abouley, celle-ci avait été jetée à terre avant de s’emparer d’un couteau sur le plan de travail de la cuisine. Un seul coup avait été porté. Il sera mortel. « La blessure était petite et peu profonde. Le blessé avait d’ailleurs été considéré comme une urgence relative par les pompiers. L’intention de tuer sera contestée lors du procès », a précisé l’avocat. La lame ayant percé l’artère sous-fémorale, le blessé de 39 ans est décédé à son arrivée aux urgences. Selon son défenseur, l’accusé, qui travaillait comme chauffeur de camion, n’avait aucun casier judiciaire avant ce meurtre.

Coup de couteau mortel

Le dernier dossier de ces réunions sera débattu du 5 au 7 juin. Ici, les jurés auront devant eux un homme accusé d’homicide volontaire en la personne de Fabrice Torre, 58 ans. Il est poursuivi pour le meurtre de Loïc Campagne, le 4 octobre 2021, à Berné (56). Après avoir nié les faits, l’accusé a finalement reconnu avoir poignardé la victime mais sans avoir eu l’intention de la tuer, plaidant la légitime défense. Ce soir-là, le quinquagénaire a été dérangé à son domicile par la victime, qui était ivre. Cette dernière, venue passer la soirée avec ses amis et voisins de l’accusé, souhaite se bagarrer avec Fabrice Torre, après des altercations entre ce dernier et ses voisins. Très en colère, Loïc Campagne se met à frapper à la porte tout en menaçant de mort le voisin. En vain. Il est revenu quelques heures plus tard et, cette fois, il a réussi à pénétrer dans le domicile de l’accusé. Effrayé, Fabrice Torre s’est emparé d’un couteau et a porté plusieurs coups, dont un au thorax, qui lui a été mortel. Loïc Campagne est décédé le lendemain à l’hôpital. Dans son rapport, le médecin légiste a exclu un accident ou un acte défensif. Fabrice Torre risque 30 ans de prison.

 
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