Les parents qui incitent les gens à manquer l’école peuvent-ils être sanctionnés ? – .

© Torsten Dederichs – Unsplash

– Certaines familles pourraient tenter de profiter de trois semaines de congé consécutives en mai

Le mois de mai offre une opportunité rare aux écoliers de la zone B, en vacances du 19 avril au 6 maiprendre avantage de trois semaines consécutives de congé. En effet, en manquant le lundi 6 mai et le mardi 7 mai, les étudiants peuvent aligner leur congé sur les jours fériés du 8 mai et de l’Ascension, ainsi qu’avec un « pont » prévu par l’Education nationale vendredi 10 mai et samedi 11 mai. Une tentation pour les familles souhaitant prolonger leurs vacances. Nos collègues de La voix du Nord a posé la question du risque que courent les parents qui n’envoient pas leur enfant à l’école au début des vacances de Pâques.

D’un point de vue juridique, l’école est obligatoire de 3 à 16 ans et les parents doivent assurer la présence de leur enfant, sous peine de sanctions. Le Code de l’éducation prévoit les motifs légitimes pour lesquels l’absence d’un enfant est autorisée, telles que la maladie de l’enfant ou d’un proche, ou un regroupement familial important. Si les parents n’informent pas l’école de l’absence de leur enfant, des sanctions peuvent être appliquées. Il est cependant rare que des mesures répressives soient prises pour quelques jours d’absence.

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Une amende de 135 euros

En cas d’absentéisme répété et injustifié, les parents peuvent être convoqués par le chef d’établissement, ou par le Directeur Académique des Services de l’Éducation Nationale (DASEN). Des mises en demeure peuvent être adressées aux parents, et en dernier recours, une amende de 135 euros peut leur être infligée. Les élèves ne peuvent être sanctionnés pour une absence qui relève de la responsabilité des parents.