Cette entreprise prospère depuis que ses salariés choisissent leurs managers ! – .

Cette entreprise prospère depuis que ses salariés choisissent leurs managers ! – .
Cette entreprise prospère depuis que ses salariés choisissent leurs managers ! – .

Sakura Kozo, un cabinet de conseilarchitectearchitecte basée à Hokkaido, au nord du Japon, a mis en place ce nouveau système managérial en 2019. A l’époque, l’entreprise japonaise était confrontée à un chiffre d’affaires d’environ 11%, selon la chaîne publique japonaise NHK. Un taux de turnover très élevé qui faisait craindre le pire pour Sakura Kozo dans un pays en proie à d’importantes pénuries de main d’œuvre.

Le groupe a donc décidé de repenser sa gestion pour fidéliser ses quelque 120 collaborateurs. Une fois par an, les collaborateurs de Sakura Kozo sont invités à remplir un questionnaire dans lequel ils évaluent leurs supérieurs hiérarchiques selon 14 critères. Ils jugent notamment leur capacité à prendre en compte les angoisses de leurs subordonnés ou encore leurs compétences en matière de partage de connaissances.

Les managers font leur propre auto-examen en remplissant une fiche d’auto-évaluation. Tous les salariés de l’entreprise reçoivent ensuite un rapport qui détaille les qualités et les points faibles de chaque encadrant. Ils peuvent alors choisir avec lequel d’entre eux ils souhaitent travailler pour les douze prochains mois.

Les jeunes générations retenues par ce système

L’idée peut paraître absurde, mais elle porteporte ses fruits. Le taux de rotation du personnel est désormais tombé en dessous de 1 %, selon la NHK. Les salariés de la firme japonaise sont globalement satisfaits de cette nouvelle politique interne. « C’est vrai que c’est un peu dur de mal noter quelqu’un. Mais c’est pour le bien de tous. C’est plus facile [de choisir son n+1] quand on a quelque chose de tangible sur lequel s’appuyer »a déclaré l’un d’eux à la chaîne publique japonaise.

Choisir son manager permet non seulement de renverser les relations hiérarchiques traditionnelles, mais aussi de créer une meilleure ambiance dans l’entreprise. Car les jeunes générations de salariés sont particulièrement sensibles à leur environnement professionnel. Pour eux, le bureau n’est pas seulement un lieu de travail. C’est avant tout un lieu où ils souhaitent s’épanouir en présence de leurs collègues. Comme le souligne la revue revue de Harvard business, « la fidélité à l’entreprise n’est plus liée à la peur de perdre son emploi, mais plutôt à l’envie d’être heureux au travail ».

Pas question pour les jeunes professionnels de rester dans un métier où ils ne se sentent pas épanouis. Ils n’hésitent pas à démissionner s’ils constatent des dysfonctionnements sur leur lieu de travail, et notamment s’ils ont de mauvaises relations avec leur manager. Une intransigeance dont font les frais les entreprises japonaises. En effet, un jeune embauché sur dix quitte son emploi dans l’année suivant son embauche, tandis que 30 % le font dans les trois ans, selon les chiffres du ministère japonais du Travail cités par la NHK. Ils resteront peut-être plus longtemps chez leur employeur s’il leur propose le choix de leur n+1.

 
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