Sur son tronçon nord, entre le domaine de Coligny et la périphérie de la ville, le faubourg Bannier, avec ses poteaux électriques et sa chaussée défoncée, n’est pas le quartier le plus agréable d’Orléans.
« C’est moche ici ! », résume en riant l’un des habitants du haut de la banlieue, présent au rendez-vous fixé lundi soir par Corine Parayre, adjointe au maire. « Quand il y a des dépôts sauvages sur le territoire saranais, ils sont enlevés dans la journée. À Orléans, ça ne bouge pas. »
Corine Parayre ne conteste pas. Et explique que cette banlieue n’a bénéficié d’aucune requalification. Son tour viendra, mais seulement au prochain mandat, et en commençant dans le sud, près de la médiathèque. Il faudra attendre, et d’abord se mettre d’accord avec Saran et Fleury-les-Aubrais. Le quartier est à cheval sur trois communes…
Pas de requalification dans ce mandat
Un commerçant demande : « Quelle est la place de la Métropole dans un quartier comme le nôtre et quel est son intérêt ? Le commerçant de l’autre côté de la banlieue est à Fleury, mais il a les mêmes problèmes que moi ! »
L’extinction de l’éclairage public la nuit concerne aussi les usagers du dernier train en gare de Fleury, qui rentrent ensuite à pied. Les cyclistes ne sont pas mieux lotis : « Le faubourg Bannier est un fiasco. La rue des Murlins est plus praticable, mais pas moins dangereuse », estime une passionnée de vélo, partageant avec humour ses mésaventures.
Les riverains regrettent également de ne pas disposer de bornes de location de vélos électriques. La convention de service public signée avec Keolis arrive à son terme, la nouvelle convention se penchera sur le réseau de tous les transports de la Métropole et leur donnera peut-être satisfaction, indique le député.
Enfin, la dangerosité de la rue des Écoles lors des heures d’entrée et de sortie de l’école est soulignée. Un représentant au conseil d’école propose de fermer la rue aux heures de pointe. « Cette question sera discutée très rapidement avec l’Éducation nationale puis rediscutée », répond Corine Parayre.
