La base de la SOPFEU à Sept-Îles ressemble présentement à une ville avec des opérations en cours avec des feux de forêt au nord de Sept-Îles et de Port-Cartier.
Actuellement, 200 personnes sont impliquées dans les combats dans la région.
«Pour chaque pompier, il existe d’autres équipes de gestion, de planification et de logistique», mentionne Mélanie Morin, agente de prévention et de communications de la SOPFEU.
Une vingtaine de personnes travaillant sur l’incendie dans la région de Walker Lake pourraient camper au Camp Charles appartenant à ArcelorMittal.
À Sept-Îles, à la base SOPFEU, près de l’aéroport, se trouvent cinq roulottes servant de dortoirs (8 personnes par roulotte), une sert de toilette et une pour l’équipement. Si ce n’est pas déjà fait, une servira de cuisine.
Le stationnement des arénas de l’avenue Jolliet ressemblera également à un camp. La SOPFEU doit installer pas moins de treize dortoirs, trois roulottes sanitaires et une grande cuisine formée de trois roulottes.
La flotte aérienne est la même que ces derniers jours, soit neuf avions ravitailleurs (CL 215 et 415) et différents hélicoptères. De petits avions sont également utilisés pour transporter le pointeur, un employé de la SOPFEU qui agit en quelque sorte comme une tour de contrôle où les pétroliers et les hélicoptères sont en action.