L’affaire de la sex tape Baltasar Ebang Engonga provoque des dommages collatéraux en Guinée équatoriale. Le vice-président de Guinée équatoriale, Teddy Nguéma, a annoncé ce lundi 4 novembre sur X (anciennement Twitter) des sanctions contre tous les fonctionnaires ayant des relations sexuelles dans les bureaux des ministères du pays. « Aujourd’hui, nous procéderons à la suspension immédiate de tous les fonctionnaires qui ont eu des relations sexuelles dans les bureaux des ministères du pays. Le gouvernement prendra des mesures sévères contre ces actes, car ils constituent une violation flagrante du Code de conduite et de la loi sur la déontologie publique », a insisté M Nguéma.
Pour le fils du Président, Theorodo Obiang Nguéma Mbasogo, « cette action constitue une étape décisive dans notre politique de tolérance zéro envers les comportements portant atteinte à l’intégrité de la fonction publique. L’éthique et le respect sont fondamentaux dans notre administration, et nous ne permettrons pas qu’un comportement irresponsable compromette la confiance des citoyens. La responsabilité et le professionnalisme doivent être les piliers de notre travail en tant que serviteurs de l’État », a-t-il déclaré dans son tweet.
Rappelons qu’une affaire morale ébranle la République équato-guinéenne depuis la publication de plus de 400 sex tapes de Baltasar Ebang Engonga, fils de Baltasar Engonga Edjoo, président de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC). Des vidéos tournées dans des lieux aussi variés que des espaces professionnels ou des lieux publics. Ces vidéos circulent sur les réseaux sociaux depuis 48 heures. Parmi les partenaires sexuels de Balthazar, il y avait des femmes mariées, des jeunes femmes, et même des personnalités proches du cercle présidentiel…