« Cette journée nous permet d’avertir l’Europe », agriculteurs français et espagnols unissent leurs forces pour bloquer les Pyrénées

« Cette journée nous permet d’avertir l’Europe », agriculteurs français et espagnols unissent leurs forces pour bloquer les Pyrénées
« Cette journée nous permet d’avertir l’Europe », agriculteurs français et espagnols unissent leurs forces pour bloquer les Pyrénées

C’est au Pont du Roi à Fos que Jérôme Bayle a eu la gentillesse de nous accorder un moment pour parler de cette manifestation qui a rassemblé pas moins de 200 personnes, dans une ambiance bon enfant, conviviale et pacifiste, contrairement à ce que l’on pensait. pense. parfois montré.

Leader des manifestations mondiales agricoles en Haute-Garonne, Jérôme Bayle, et son groupe « Ultras A64 », ont rejoint ce lundi les agriculteurs espagnols pour une journée historique de mobilisation à travers toute la chaîne pyrénéenne. Un message clair du monde agricole à l’Europe, à quelques jours du scrutin.

« Cette journée nous permet d’avertir l’Europe de toutes les Pyrénées, du Pays Basque aux Pyrénées Orientales, en passant par l’Aude, l’Ariège, la Haute-Garonne et les Hautes-Pyrénées, rejoints par les agriculteurs du Gers, du Tarn, du Tarn et Garonne, que nous sommes pas entendu, et ce, des deux côtés de la frontière ».

“Nous devons continuer à nous soutenir, en nous adressant aux lecteurs et aux citoyens, pour pouvoir espérer vivre de nos fermes, pour donner du sens à notre combat qui les concerne aussi.”

Interrogé sur une agriculture qui met en danger l’environnement, dénoncée et condamnée dans son développement par les mouvements écologistes, force est de constater que Jérôme est dans une forme de désarroi. « L’écologie se fait sur le territoire, nous préservons et soutenons le patrimoine cultivé par nos aînés, pour continuer à vivre, et nous ne polluons pas plus que d’autres activités. »

Interrogé sur la distinction entre « Agriculteur » et « Paysan », il réfute ce dernier terme devenu Source de préjugés qu’il réfute bien entendu, et qui n’inclut a priori que les « petits agriculteurs » sur de petites exploitations. « Il faut défendre les petites exploitations, les préserver… si nous ne sommes pas suivis, ce sera la fin de l’agriculture d’aujourd’hui qui sera remplacée par l’AGRI-INDUSTRIE » ? Il insistera.

On peut percevoir dans ces mots les convictions qui animent cette action du jour, « vivre et ne pas survivre de son travail », être un partenaire incontournable et indispensable de l’Ecologie en ce qu’elle est des interactions des êtres vivants entre eux et avec leur environnement.

Des deux côtés de la chaîne les agriculteurs bloquaient sans contrainte, mais avec la farouche envie de discuter tant qu’on allait à leur rencontre. “Nous devons subvenir à nos besoins, et dans les rencontres que nous avons avec les citoyens lors de divers événements, foires, marchés, tout se passe bien.”

« C’est à l’Europe que nous, agriculteurs français et espagnols, nous adressons avant le vote de dimanche. Si en novembre nous n’avons pas encore été entendus, nous recommencerons sur tout le territoire européen, car seule l’Europe est responsable ! » a déclaré le responsable de la nouvelle association « Ultras A64 ».

 
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