L’Italie annonce qu’elle reprendra le financement de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens

L’Italie annonce qu’elle reprendra le financement de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens
L’Italie annonce qu’elle reprendra le financement de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens

MISE À JOUR SUR LA SITUATION – L’UNRWA, qui coordonne la quasi-totalité de l’aide à Gaza, est en crise depuis janvier, lorsqu’Israël a accusé une douzaine de ses 13 000 employés à Gaza d’être impliqués dans l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre.

L’armée israélienne a bombardé samedi la bande de Gaza, dont Rafah, au lendemain d’une décision de la Cour internationale de Justice (CIJ) lui ordonnant de suspendre ses opérations dans ce secteur, sur fond d’efforts à Paris pour instaurer un cessez-le-feu. -le feu entre Israël et le Hamas. Le Figaro fait le point sur la situation.

L’Italie annonce qu’elle reprendra le financement de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens

Le chef de la diplomatie italienne Antonio Tajani a annoncé samedi la reprise du financement de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) après une rencontre avec le Premier ministre palestinien Mohammad Mustapha à Rome. “J’ai informé M. Mustapha que le gouvernement a prévu de nouveaux financements en faveur de la population palestinienne pour un montant total de 35 millions d’euros (…) dont cinq seront alloués à l’UNRWA”a déclaré M. Tajani selon un communiqué.

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« L’Italie a décidé de reprendre le financement de projets spécifiques destinés à aider les réfugiés palestiniens, mais seulement après des contrôles rigoureux garantissant qu’aucun centime ne risque d’être utilisé pour soutenir le terrorisme », a souligné M. Tajani. Les 30 millions d’euros restants sont destinés à l’initiative « De la nourriture pour Gaza » lancé par l’Italie les agences de l’ONU, précise le communiqué.

L’UNRWA, qui coordonne presque toute l’aide à Gaza, est en crise depuis janvier, lorsqu’Israël a accusé une douzaine de ses 13 000 employés à Gaza d’être impliqués dans l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre. Cela a conduit de nombreux pays, dont les États-Unis, principal donateur, à suspendre brusquement le financement de l’agence, menaçant ainsi ses efforts d’acheminement de l’aide à Gaza, même si plusieurs États ont depuis repris leurs opérations. Paiements.

Frappes israéliennes sur Rafah après la décision de la CIJ

La CIJ, la plus haute juridiction de l’ONU dont les décisions sont juridiquement contraignantes mais qui manque de mécanismes pour les mettre en œuvre, a ordonné à Israël de cesser son offensive sur Rafah et de maintenir ouvert le passage vers l’Égypte, essentiel à l’entrée de l’aide humanitaire mais fermé après le lancement. de son opération au sol début mai. Israël s’est défendu en affirmant qu’il n’avait aucun « n’a pas mené et ne mènera pas d’opérations militaires dans la région de Rafah qui créent des conditions de vie susceptibles de conduire à la destruction de la population civile palestinienne, en tout ou en partie ».

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Le mouvement islamiste palestinien Hamas, en guerre contre Israël et au pouvoir à Gaza depuis juin 2007, a salué la décision de la CIJ tout en déplorant qu’elle soit limitée « uniquement à Rafah ». À la suite de la décision de la CIJ de vendredi, les bombardements israéliens se sont poursuivis dans la bande de Gaza. Idem pour les affrontements de l’armée israélienne avec la branche armée du Hamas. Tôt samedi, des témoins palestiniens et des équipes de l’AFP ont fait état de frappes israéliennes à Rafah (sud), une ville à la frontière de l’Egypte, mais aussi à Deir al-Balah (centre).

Discussions à Paris

Saisi par l’Afrique du Sud qui accuse Israël de “génocide”la Cour a non seulement ordonné un cessez-le-feu immédiat à Rafah, l’ouverture du poste frontière éponyme pour permettre l’entrée de l’aide humanitaire, mais aussi la « libération immédiate et inconditionnelle » otages détenus par le Hamas à Gaza. Plus tôt dans la semaine, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a demandé l’émission de mandats d’arrêt contre le Hamas et des dirigeants israéliens, dont Benjamin Netanyahu, pour des crimes présumés commis en Israël et dans la bande de Gaza. de Gaza.

Bien que le gouvernement israélien ait critiqué l’annonce du procureur, il a néanmoins ordonné à ses négociateurs de “retour à la table des négociations pour obtenir le retour des otages”, selon un haut responsable. Début mai, des négociations indirectes entre Israël et le Hamas, via le Qatar, l’Egypte et les Etats-Unis, n’ont pas abouti à un accord de trêve associé à la libération d’otages et de prisonniers palestiniens. détenue par Israël.

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Le chef de la CIA, William Burns, est attendu à Paris vendredi ou samedi pour tenter de relancer les négociations sur une trêve à Gaza, a appris l’AFP de Source occidentale proche du dossier. Le président français Emmanuel Macron a reçu vendredi le Premier ministre du Qatar et les ministres des Affaires étrangères saoudien, égyptien et jordanien. “faire pression pour un cessez-le-feu”, selon Le Caire. Selon la présidence française, les dirigeants ont discuté, à l’Élysée, de la mise en œuvre du « solution à deux États », ou un État de Palestine viable aux côtés d’Israël. L’Espagne, l’Irlande et la Norvège ont récemment annoncé qu’elles reconnaissaient l’État de Palestine.

Les dirigeants ont également parlé de “tous les leviers qui pourraient être actionnés afin d’obtenir la réouverture de tous les points de passage” vers ce territoire palestinien et examiné comment « accroître et approfondir leur coopération en matière d’aide humanitaire ».

Situation humanitaire alarmante

Dans le même temps, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken s’est entretenu avec Benny Gantz, membre du cabinet de guerre israélien, des nouveaux efforts visant à parvenir à un cessez-le-feu et à rouvrir le conflit. “dès que possible” le passage de Rafah, a déclaré Washington. La situation sécuritaire et humanitaire sur le territoire reste alarmante avec un risque de famine, des hôpitaux hors service et environ 800 000 personnes, selon l’ONU, qui ont fui Rafah ces deux dernières semaines.

« Nous sommes à un moment charnière »» a résumé du jour au lendemain le chef des opérations humanitaires de l’ONU, Martin Griffiths. « Les travailleurs humanitaires et le personnel des Nations Unies doivent pouvoir effectuer leur travail en toute sécurité (…) au moment où la population de Gaza sombre dans la famine ». Dans ce contexte, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi s’est engagé, lors d’un échange téléphonique avec Joe Biden, à «laissons passer l’aide humanitaire» de l’ONU pour Gaza via le point de passage israélien de Kerem Shalom, selon la Maison Blanche.

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