Biscottes, pains de mie, crackers… que se cache-t-il réellement derrière nos produits de petit-déjeuner ? – .

Biscottes, pains de mie, crackers… que se cache-t-il réellement derrière nos produits de petit-déjeuner ? – .
Biscottes, pains de mie, crackers… que se cache-t-il réellement derrière nos produits de petit-déjeuner ? – .

Dans une enquête publiée ce lundi 20 mai, l’Association nationale de défense des consommateurs et usagers (CLCV) alerte sur la composition de certains crackers, biscottes et pains de mie dont les recettes n’ont pas ou très peu changé en cinq ans.

Sucre, sel et additifs en tout genre. C’est ce qui pourrait bien se cacher derrière votre petit-déjeuner. L’association nationale de défense des consommateurs et des usagers (CLCV) a étudié la composition et le conditionnement de 1 740 produits de panification (biscottes, crackers, pain de mie…) ainsi que les recettes de 148 références.

Des recettes de qualité variable

Résultats : pour la majorité des produits étudiés, l’association constate que les recettes sont de qualité variable – les Nutri-Scores fluctuent de A à E – et évoluent peu : en cinq ans, seuls 25 % des produits ont réellement amélioré leur composition, et 16 % ont amélioré leur Nutri-Score.

Quand on regarde de plus près, « ces évolutions positives s’accompagnent parfois de dégradations », déplore l’association. « Par exemple, l’huile de palme a été supprimée et la quantité de sucre réduite dans les tartines de blé entier, mais la proportion de farine de blé entier et donc de fibres a été réduite de 70 % dans le même temps !

La CLCV met également en avant certains « mauvais profils nutritionnels » qui se cachent derrière des allégations positives comme “à teneur réduite en sucre”, « faible en sel », « sans additifs ».

Mais certains produits comme les biscottes complètes, les crackers de table, les pains grillés ou les crêpes soufflées peuvent avoir de mauvais profils nutritionnels. « Sur les 51 références étudiées qui affichent une allégation positive, 67 % ont un Nutri-Score entre C et E et 69 % présentent des additifs et assimilés », précise la CLCV, qui appelle à rester vigilant et à vérifier la liste des ingrédients.

Des réglementations plus strictes et un Nutri-Score obligatoire en Europe

Face au constat qu’à peine plus de la moitié (57%) des produits étudiés affichent le Nutri-Score sur leur emballage, la CLCV demande aux fabricants de « s’engager dans la démarche Nutri-Score et poursuivre les efforts pour reformuler les recettes en réduisant au maximum l’utilisation d’additifs, en supprimant l’huile de palme et en réduisant au maximum la quantité de sucre, de sel et d’acides gras saturés.

L’association de consommateurs appelle également la Commission européenne à « Rendre le Nutri-Score obligatoire en Europe au plus vite » et les pouvoirs publics pour « renforcer la réglementation sur l’utilisation des allégations nutritionnelles et de santé en interdisant leur affichage sur les produits à mauvais profil nutritionnel (Nutri-Score D et E) ».

 
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