Publié le 7 mai 2024 à 21h45
Dans le cas de l’EPFL, les étudiants du collectif dénoncent également la censure mise en place, selon eux, par l’école. Après avoir occupé le campus ce mardi 7 mai, ils ont quitté le bâtiment SG en fin d’après-midi, après avoir accepté la proposition d’une négociation à huis clos entre des membres de la direction et une délégation d’étudiants. La police était présente sur le campus.
L’ambiance est toute autre à l’Unil, qui a déjà donné jeudi à ses étudiants le droit d’occuper la salle Géopolis jusqu’à mardi. Les négociations prévues lundi n’ont pas eu lieu. Le rectorat souhaitait une discussion en petit comité, tandis que le collectif demandait une réunion dans la salle de l’Unil. Face à ce désaccord, l’occupation fut maintenue dans l’attente d’une nouvelle réunion.
A l’Université de Genève, les étudiants annoncent qu’ils passeront la nuit car, selon eux, aucun dialogue avec le rectorat n’a été possible, ce que conteste la direction. Elle souhaite entamer un dialogue sur une durée plus longue et demande de retirer la banderole « Du fleuve à la mer ». A Zurich, les étudiants de l’ETH Zurich ont été évacués par la police.
