Officiellement, la Fête du Travail vient des États-Unis. Au XIXe siècle, les ouvriers manifestaient pour la journée de travail de huit heures. En France, le 1er mai a d’abord été institué comme journée de manifestation. Pourtant, en 1891 à Fourmies dans le Gard, plusieurs mineurs en grève sont fusillés. C’est sous le Régime de Vichy que le 1er mai prend officiellement le nom de Fête du Travail. Supprimée à la Libération, la fête est réintroduite en 1948 comme jour férié payé.
Ce mercredi, plusieurs manifestations auront lieu dans le département. “ Le 1er mai est la Journée internationale des travailleurs depuis 1889. Une rencontre pour manifester nos revendications de progrès social », commente l’élu communiste de la ville de Nîmes, Vincent Bouget. A Nîmes, le cortège partira à 10h30 de la Maison Carrée. S’en suivra des militants et sympathisants du PCF autour d’une paella au Prolé. Un moment convivial.
Pour le sénateur Laurent Burgoa, le 1er mai rime aussi et surtout avec convivialité : « Pour moi, c’est la fête du muguet que j’offre à mes proches. Si le temps le permet, je devrais assister à une course camarguaise au Grau-du-Roi avec des amis. » Son collègue et premier adjoint Les RépublicainsJulien Plantier, chaussera ses baskets en participant au semi-marathon de Nîmes.
Enfin, la journée du 1er mai sera studieuse pour le président de Renaissance dans le Gard, Valérie Rouvérand : « Habituellement, c’est le muguet, en famille. C’est une journée de mémoire qui rappelle ce qu’ont été les luttes pour les droits sociaux (…) Mais cette année, avec les équipes de militants, nous préparons la venue de l’eurodéputée Fabienne Keller. » La politique reste rarement inactive.
