A Plœuc, Axelle, mécanicienne et « collectionneuse de collections »

Grande comme trois pommes, Axelle Blain disait déjà vouloir être « ferraille, mécanicienne et brocantrice ». Elle est tombée en Chine quand elle était enfant. Il ne se passe pas un dimanche sans que ses parents la réveillent pour écumer les brocantes et les vide-greniers. « Ce sont des collectionneurs de collections. J’ai grandi dans cet univers», rembobine la jeune femme. À la maison, nous conduisons de vieilles voitures. Le permis en poche, Axelle jette son dévolu sur une Coccinelle et une 404.

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(Le Télégramme/Léa Gaumer)

Après le baccalauréat, elle entame des études de mécanique automobile, ce qui en fait son métier. Mais depuis peu, Axelle, 27 ans, n’effectue que de l’intérim « à droite, à gauche ». L’objectif : se concentrer sur son activité de brocante. Sa boutique en ligne, Coco’n Greta, a été lancée il y a près de quatre ans. Vous y trouverez des accessoires et des vêtements de seconde main, de la vaisselle et du petit mobilier. « Seulement des choses que j’aime, que je pourrais avoir dans ma déco si j’avais assez de place », sourit la commerçante. Bientôt, elle pourra tout ranger chez elle à Plœuc-L’Hermitage. En attendant la fin des grands travaux, elle entrepose ses trésors dans la maison familiale.

La pépite

Des trouvailles « préférées » dénichées au cours de ses pérégrinations. « Je cherche, je cherche. Je visite les petits vide-greniers, je vais chez les brocanteurs, chez les particuliers qui vident leur logement et qui font appel à moi aussi. Partout où j’espère trouver la pépite, en fait. Son créneau ? La période allant du début du siècle dernier aux années 1970.

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(Le Télégramme/Léa Gaumer)

« Ce que j’aime en Chine, c’est l’histoire qui se cache derrière chaque objet, chaque vêtement », s’enthousiasme-t-elle. Dans les vieux sacs à main, on retrouve parfois des petites pièces de monnaie, ou encore un carnet. Cela me donne envie de savoir à qui il appartenait.

“Pas la priorité”

En complément de son site, Axelle expose ses pièces partout en Bretagne, dans des brocantes ou des salons vintage. Et pas question de fixer votre activité quelque part. « J’aime bouger, me lever le matin pour aller déballer mes valises, rencontrer de nouvelles personnes et discuter avec des brocanteurs. » Reste que la jeune femme a ses petites habitudes. On le retrouve chaque deuxième dimanche du mois au Légué, par exemple.

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Axelle lors de la première édition de Rock en Ville à Lannion, en avril 2023. (Photo d’archive Le Télégramme/Camille André)

La presque trentenaire passe ses journées à chasser, nettoyer, repriser, étiqueter, déballer, chasser encore. Mais « la situation n’est pas simple pour les petits commerçants et ce type d’achat n’est souvent pas la priorité ». Alors, elle continue de travailler à côté et se consacre à son autre passion, le revers de la médaille. Dans la cour, chez ses parents, la Coccinelle et la 404 sont en « phase de restauration ». Pas le temps de s’ennuyer !

Pratique

 
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