Portrait L’ancien guérillero, élu en 2022 comme premier président de gauche de l’histoire du pays, a promis de « détoxifier » l’économie colombienne du pétrole et du charbon, au nom de la lutte contre la crise climatique. Du rêve à la réalité, il y a plus d’un pas.
Par Philippe Boulet-Gercourt
Publié le 22 mars 2024 à 12h00
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La fierté d’un pays exportateur de pétrole est sa société nationale d’hydrocarbures. Et quand elle affiche le deuxième bénéfice le plus élevé de son histoire et une production en hausse de près de 4 %, le président du pays vante généralement ses prouesses. Pas Gustavo Petro. Début mars, le président colombien a salué, https://twitter.com/petrogustavo/status/1765034506174521704les résultats annuels d’Ecopetrol : l’entreprise « doit passer à la production d’énergie propre dès que possible. S’il continue d’être lié au pétrole, sa valeur ne fera que diminuer à l’avenir. Toutes les compagnies pétrolières du monde l’ont compris et ont entamé leur processus de transition ».
Et paf ! Le président vert a encore frappé. Et comme toujours, aux applaudissements des militants verts n’a d’égal que la stupéfaction de tous ceux qui, en Colombie et ailleurs, ne soutiennent plus ce leader qui veut tuer la poule aux œufs d’or : le pétrole. Il s’en fiche : quelques jours avant la publication des résultats d’Ecopetrol, une autre nouvelle, bien plus importante à ses yeux, l’a rempli : Cali, la troisième ville du pays,…
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