Cela fait 12 Grands Prix depuis que Lewis Hamilton est monté sur un podium en Formule 1, depuis les FP de Mexico 2023, qui est une sorte de traversée du désert pour celui qui se rapproche de la barre des 200 top 3 de la discipline. Son départ depuis la troisième place sur la grille semblait le mettre en bonne position pour obtenir ce résultat, mais il a été surpris lors de la phase d’envol et dépassé par son équipier George Russell en route vers la première place.
Résistant enfin aux Ferrari, il a alors pu boucler sa course depuis la quatrième place, sans toutefois avoir la possibilité de faire mieux que la dernière place du podium. La stratégie consistant à prolonger le deuxième relais pour finir en pneus tendres s’est ensuite révélée décisive dans son résultat puisqu’elle lui a permis de prendre l’avantage sur Russell qui a conclu sa course par un relais en pneus durs.
“C’était une bonne journée, un bon week-end”a expliqué Hamilton. “Je dois dire un grand merci à l’équipe car elle a travaillé très dur lors des arrêts aux stands, avec une stratégie et des arrêts aux stands vraiment pertinents.”
« Malheureusement, comme Lando [Norris, second du Grand Prix], j’ai pris un mauvais départ et j’ai perdu du terrain face aux Ferrari. Avec un meilleur départ, je ne sais pas si nous aurions pu rester avec les gars devant, mais je ne pense pas que nous aurions été aussi loin derrière.
Interrogé sur le dernier relais en pneus tendres, alors que son équipier était en pneus durs, Hamilton a clairement expliqué que cette option n’avait jamais été envisagée de son côté : « C’était le plan dès le départ, il n’a jamais été question pour moi de courir avec des pneus durs. J’ai couru avec un soft-medium-soft.
Enfin, interrogé sur un moment chaud de son épreuve, son dépassement de Carlos Sainz au début de son deuxième relais, au 19ème tour, au cours duquel les deux voitures sont entrées en contact et où les commissaires sportifs n’ont pas jugé qu’ils devaient intervenir, Hamilton a répondu : « Tous les dépassements ont été très serrés, mais c’est comme ça que ça devrait être, non ? C’était bon, j’ai laissé un peu d’espace et c’était juste à la limite, avec une feuille de papier entre nous.
