«C’est un cataclysme», le Stade Toulousain du tennis contraint de fermer après sa liquidation

«C’est un cataclysme», le Stade Toulousain du tennis contraint de fermer après sa liquidation
«C’est un cataclysme», le Stade Toulousain du tennis contraint de fermer après sa liquidation

C’est la fin de l’année scolaire et le moment de penser à s’inscrire dans des clubs sportifs. Pour le tennis, il faudra anticiper à l’avance : la plus grande structure d’Occitanie a fermé définitivement jeudi 30 mai, suite à son placement en liquidation deux jours plus tôt.

Le club proposait des cours de tennis mais aussi de padel. Le restaurant attenant, qui faisait partie de la structure, a également dû fermer. Quelques 1 100 licenciés se retrouvent sans clubet 20 salariés ont été licenciés. Parmi eux, Lionel Barthez, entraîneur au stade de tennis de Toulouse : «L’agent a appelé et nous a dit qu’il fallait quitter les lieux, que le club était fermé. Je travaillais et tout s’est arrêté d’un coup

L’entraîneur travaillait dans ce club depuis 40 ans. “C’est un cataclysme, c’est même très douloureux. Je suis dégoûté mais c’est juste la fermeture d’un club. C’est ainsi qu’il faut voir les choses. Il faut faire ce qu’il faut pour rebondir, pour avancer

Le stade de tennis Toulousain a été fondée en 1923. Le déficit seraitenviron 2 millions d’euros« . “Nous avons appris ce chiffre lors de l’Assemblée générale et nous avons pu constater qu’il y avait d’énormes déficits.», explique le coach.

Soutien à la ligue de tennis d’Occitanie

En attendant, les 17 courts du Stade Toulousain sont vides. Cyril, licencié, savait que le club n’allait pas bien mais il est resté abasourdi devant des portes closes. “On le savait depuis longtemps mais le président a mal géré la situation“, il croit. Le président du Stade Toulousain tennis, Marc Tiersonnier n’a pas répondu à nos sollicitations.

Cyril et son fils de 14 ans avaient débuté ce sport ensemble au Stade Toulousain tennis. “Cela a commencé il y a dix ans. Habitant aux Amidonniers, c’était pas très loin.» Pour le moment, Cyril a décidé d’arrêter et il a trouvé un plan B pour son fils : le Occitanie tennis league met trois de ses terrains à disposition des exploitants orphelins. “Il est passé de 10-12 heures par semaine à 8 heures par semaine. calcule le père du jeune pratiquant.

Ce n’est pas le cas de tous les licenciés. Selon Lionel Barthez, certains ne jouent plus du tout. Pour les cours collectifs, c’est en fait plus compliqué : difficile de répartir tous les licenciés vers les autres clubs du coin. Alors les joueurs qui chérissent leur club ne demandent qu’une chose, qu’une nouvelle association prenne le relais l’année prochaine.

 
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