l’essentiel
De passage dans le Lot-et-Garonne en milieu de semaine, l’Agenaise est revenue sur son actualité actuelle avec notamment les Jeux à Paris.
Nous le savons. Romane Bernies est très attachée au Lot-et-Garonne. Il suffit de la voir avec son numéro 47 au sol pour s’en rendre compte. Sa famille étant toujours à Agen, le basketteur est très souvent dans les environs. Ce fut le cas en milieu de semaine.
Elle s’est entraînée pendant plus d’une heure à Aubiac, dans la salle André-Petit, aux côtés de Sarah Boucaud, joueuse chartraine (LF2), et sous les ordres de Maxime Cassant, le coach de l’ES Bruilhois, et surtout préparateur physique spécialisé.
“Ma meilleure saison en statistiques depuis que je suis pro”
L’occasion pour Romane Bernies de revenir sur une magnifique saison avec Lattes-Montpellier. « Personnellement, c’est assez satisfaisant. En termes de statistiques, c’est ma meilleure saison depuis que je suis professionnel”, reconnaît l’intéressé. La basketteuse de 30 ans a battu son nombre de points marqués, avec une moyenne de 12,4 par match en championnat. « C’est la récompense de tout le travail fourni. J’ai essayé d’apporter tout ce que je pouvais au groupe. »
Seule véritable leader de l’équipe, elle a également bénéficié de responsabilités encore plus importantes qu’à l’habitude. « Cela m’a poussé à me révéler au score », confie la Lot-et-Garonnaise, elle aussi « satisfaite » de la saison de son club, demi-finaliste du championnat et quart de finaliste européen. Cette bonne situation actuelle s’est également matérialisée par une prolongation de trois saisons supplémentaires dans l’Hérault.
« J’ai créé ma vie à Montpellier »
Une volonté des deux parties, comme le confirme Bernies. « C’est une marque de confiance de la part du club. J’aime beaucoup la ville et ce que j’y ressens. Cela fait huit ans que je suis là-bas, et j’ai créé ma vie à Montpellier”, explique l’Agenaise, avant de poursuivre : “Je m’entends très bien aussi avec le coach (NDLR : Valéry Demory). Il m’a donné ma chance. Je ne voulais pas me déplacer à droite ou à gauche, le choix était donc simple. »
Avant de préparer la prochaine saison, Bernies a un autre objectif en tête : les Jeux Olympiques de Paris. Elle a appris sa présélection « sur la route ». « J’allais à l’aéroport de Toulouse. J’avais oublié que la liste avait été donnée à l’époque, mais j’ai reçu beaucoup de messages et je l’ai découvert ainsi. »
Ce dimanche, les 18 membres de la présélection française se sont rendus à Anglet pour un stage de dix jours. « C’est bien d’être sur cette liste, car d’autres n’y sont pas, mais ce n’est pas un résultat. L’objectif est d’aller aux Jeux Olympiques. » Les Agenaises auront à cœur de se montrer avant les premiers matches amicaux face à la Finlande fin juin.
