Ces 3 gestes simples à adopter pour se protéger (la transmission du virus entraîne 20% des cas graves)

Ces 3 gestes simples à adopter pour se protéger (la transmission du virus entraîne 20% des cas graves)
Ces 3 gestes simples à adopter pour se protéger (la transmission du virus entraîne 20% des cas graves)

Ces derniers mois, une augmentation des cas de fièvre hémorragique originaire de Crimée-Congo transmise par les tiques a été constatée en Europe. Un virus qui a atteint des régions dans lesquelles il ne circulait pas auparavant, notamment en France depuis fin 2023. Voici 3 gestes simples qui permettent de se protéger de la transmission de la maladie.

Si l’on a appris à être prudent en matière de tiques et de transmission de la maladie de Lyme avec les nombreuses campagnes destinées au grand public ces dernières années, cela l’est beaucoup moins avec ce nouveau virus venu tout droit de Crimée-Congo : le virus hémorragique. virus de la fièvre. Si ces derniers mois une augmentation des cas de ce virus a été observée en Europe, il a atteint le sud de la France lorsqu’en octobre dernier, Santé publique France a identifié la présence de tiques à pattes rayées à l’origine de la maladie. .

Après la dengue, le chikungunya et le virus Zika, les maladies transmises par des insectes ou des arachnides qui se nourrissent de sang ne s’arrêtent pas là. En effet, le 24 octobre 2023 on apprenait qu’un nouveau virus originaire de Crimée-Congo transmis par les tiques Hyalomma avait été reconnu dans les élevages bovins du sud du pays. Si jusqu’à présent un seul cas d’importation de la maladie avait été détecté en France chez une personne venant du Sénégal, cette découverte a ouvert les yeux sur l’émergence de cette nouvelle maladie jusqu’alors inconnue dans le pays.

Le virus de la fièvre hémorragique déjà présent en Europe

Si la France n’avait pas encore été touchée par une contraction de la maladie dans le pays, cela avait été le cas dans plusieurs autres pays européens, notamment en Espagne. Une maladie découverte pour la première fois en 1944 en Crimée puis en 1969 après une forte épidémie au Congo lui donnant son nom de fièvre hémorragique de Crimée-Congo. Si l’on sait que cette maladie est transmise par la tique Hyalomma ou tique à pattes rayées, comment se propage-t-elle ? Originaire d’Asie et d’Afrique, ces tiques sont transportées par les oiseaux migrateurs.

Ces acariens sont présents depuis des années dans le bassin méditerranéen, notamment en Corse depuis les années 1950, mais les changements climatiques de ces dernières années ainsi que le réchauffement climatique ont favorisé leur expansion et leur développement. Contrairement aux autres tiques que nous connaissons, la tique à pattes rayées est une chasseuse active. Dans leur forme adulte, ils sont plus susceptibles d’être détectés sur des grands mammifères comme les bovins, les moutons ou même les équidés, alors qu’à l’état larvaire ou nymphal, ils sont plus susceptibles d’être détectés sur des animaux comme les hérissons, les lièvres, les lapins, les rats, les souris qui ils trouveront.

Comment se transmet ce virus et comment s’en protéger ?

C’est simplement par l’intermédiaire d’une tique infectée qui va ensuite se nourrir du sang de son hôte que le virus pourra à son tour passer dans le sang. Un autre mode de transmission est possible entre tiques lorsqu’un échange de salive se produit sur un même point de piqûre ou lors de l’éclosion des larves (elles ont le pouvoir de transmission). Un humain peut être infecté lorsqu’il entre en contact avec l’écosystème dans lequel vivent ces tiques Hyalomma, notamment par une morsure ou par des fluides biologiques ou du sang de mammifères infectés. A noter que le virus peut aussi se transmettre plus couramment entre humains, par contact avec le sang ou les liquides organiques d’une personne infectée ainsi que dans des cas plus rares via des surfaces inertes ou des matériaux contaminés, par voie sexuelle, par voie materno-fœtale ou par aérosolisation. de gouttelettes.

Avec un pic de contamination entre les mois d’avril et juillet, l’incubation classique se situe entre 2 et 14 jours (en moyenne 5 jours). Si 80 % des personnes infectées ne sont concernées que par des symptômes grippaux voire aucun symptôme, les 20 % restants peuvent entraîner des cas graves ainsi que des hospitalisations avec un taux de létalité pour ces formes qui se situe entre 5 et 40 %. S’il est important d’isoler le patient détecté et de traiter rapidement ses symptômes, il existe certains gestes assez simples pour se protéger de la contamination :

  • Si vous vous rendez dans une zone où les tiques peuvent être présentes, portez des chaussures hautes et fermées et des vêtements offrant une bonne couverture, comme rentrer votre pantalon dans vos chaussettes.
  • Dans la nature, privilégiez les sentiers balisés et n’hésitez pas à utiliser des répulsifs cutanés.
  • Au retour de votre balade, pensez toujours à inspecter votre corps plus précisément au niveau des plis ainsi qu’à la base du cuir chevelu.

Les gens? Tout un monde ! Passionnée de médias, de réseaux, de séries, de films et d’enquêtes d’investigation en tout genre, Jessica se tourne naturellement vers l’écriture et prend…

 
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