«Je n’aurais rien changé à mon projet»

«Je n’aurais rien changé à mon projet»
«Je n’aurais rien changé à mon projet»
Anderlecht : Voici qui prendra la place de Brian Riemer sur le banc du RSCA contre Anvers

Un troisième gros rendez-vous manqué

Anderlecht a réalisé de grandes choses cette saison. Le Danois a sa part de mérite. Pourtant, son groupe s’est déjà effondré à plusieurs reprises à des moments cruciaux. Une tendance déjà observée l’année dernière lors du quart de finale retour de Conference League face à l’AZ Alkmaar. Déjà, le sélectionneur n’avait eu aucune réponse lorsque son plan échouait au bout d’un quart d’heure. Cette saison, il y a eu ensuite le match de Coupe contre l’Union où Anderlecht n’a jamais réussi à dominer son voisin malgré une supériorité numérique pendant une heure.

Le match contre Bruges s’inscrit dans cette lignée. Riemer promettait un Sporting conquérant, on le cherche encore. «Nous avons rendu les choses trop difficiles pour nous-mêmesil analyse. Le match a été intense et équilibré mais après le but, ils ont su garder le contrôle, dans leur confort. Ce n’est pas la première fois cette saison qu’on se met en mauvaise posture. »

mouette

Amuzu n’a submergé Odoi qu’une seule fois, c’est trop peu.

La simplicité a ses défauts

L’intensité est la clé du jeu de Riemer. Ses joueurs n’ont pas réussi à s’investir autant que contre l’Union, par exemple. « Ce genre de match peut avoir cet effet sur les jeunes », s’est-il justifié. Appuyer fort et aller au combat ne suffit pas. Il aurait dû y avoir un plan. Celle du coach du RSCA consistait à utiliser la vitesse d’Amuzu dans le dos d’Odoi. “Amuzu est passé une fois, c’est trop peu, soupire le coach. On s’est trop étiré en début de match, on s’est trop précipité. »

C’était bien vu, mais trop simple. Comme souvent cette saison, il est difficile de comprendre exactement où allait Anderlecht. « Nous sommes devenus trop passifs au fur et à mesure du match. »

Trop peu de risque dans ses changements

Alors pourquoi n’a-t-il pas changé ses plans ? Riemer a été passif dans son coaching. Comme souvent, il a attendu (trop ?) longtemps pour tenter de renverser la situation. Et il a fait le choix poste après poste en sortant Dolberg et Amuzu alors qu’il ne restait plus que 20 minutes de jeu. Même sa justification d’après-match prouve qu’il n’envisageait pas de passer à un véritable 4-4-2.

« Mes choix étaient-ils les bons ? Évidemment pas depuis qu’on a perdu, mais si on avait recommencé, j’aurais fait la même chose, il répond après notre question sur ce qu’il aurait dû faire de mieux. Quand je lance Angulo à Bruges (NDLR : dans la phase classique, 1-2), je suis l’entraîneur de l’année et ici on dit que j’ai fait le mauvais choix. J’ai décidé de laisser un joueur rapide sur Odoi plutôt que d’avoir Dolberg ou Vazquez d’un côté et qui rentreraient au centre. »

Pourquoi Anderlecht soutiendra l’Atalanta et Dortmund en finale de la Ligue Europa et de la Ligue des Champions

Où est l’avion près du rectangle opposé ?

Anderlecht disposait d’une combinaison de qualité dans le rectangle adverse. Cela a conduit à une grève de Dolberg. Une exception dans un jeu stéréotypé qui vise davantage à mettre en valeur des éclairs individuels que des mouvements collectifs. Riemer avait annoncé que la décision serait prise sur un moment magique d’un joueur. Bruges a prouvé que le collectif pouvait tout aussi bien faire la différence.

Le Sporting a joué en équipe sur 70 mètres. Pas alors qu’il s’approchait du but adverse. Riemer s’est justifié en accusant ses joueurs. « Nous sommes bien sortis de leur pressing mais nous n’avons pas réussi à être dangereux dans les zones décisives car nous manquions de qualités individuelles et ne parvenions pas à nous lancer dans les duels. Nous avons fait don de 27 centres et un seul a été exploité. »

mouette

Il y avait un peu trop de pression sur certains jeunes

Abandonné par ses aînés et une erreur individuelle

Le coach n’est clairement pas le seul fautif et il a tenu à le faire comprendre à travers ses précédentes justifications. À aucun moment il ne s’est caché derrière l’arbitrage ou le système des séries éliminatoires (qu’il n’aime pas). Il vient de souligner deux vérités. Le match a été impacté par le mauvais marquage de Dreyer sur le corner 0-1 et par les absences. Et si Bruges ne pouvait pas compter sur Thiago, Anderlecht jouait sans quatre joueurs expérimentés. « L’équivalent de 450 capes (NDLR : 280 en réalité), exagère-t-il. Des joueurs comme Hazard, Vertonghen, Ashimeru (blessés) et Delaney (suspendu) auraient fait du bien, surtout compte tenu du scénario du match. Il y avait un peu trop de pression sur certains jeunes. » Le RSCA aura besoin d’expérience la saison prochaine. Peu importe la façon dont la saison se termine.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

NEXT Nathan Géraud et Tom Combourieu de retour de France