Julien Puricelli, entraîneur de l’équipe de Lyon, après la victoire du LOU face à Pau : « Nous avons réalisé de bonnes phases défensives près de nos lignes. Ils en ont occupé 70% mais la détermination à domicile n’a rien à voir avec celle dont l’équipe affiche à l’extérieur. Ici, on a cette capacité à jouer collectivement. Les joueurs sont confiants mais nous n’avons toujours pas trouvé le moyen de l’exporter. Il le faudra pourtant en fin de saison. Car nous allons recevoir le Racing qui court après une place en demi-finale et Toulouse lors du dernier match. La défaite de Montpellier nous apporte un peu plus de réconfort mais il nous faut encore neuf ou dix points.
Contre Pau, on s’attendait à un match serré. On avait travaillé sur de tels scénarios, sur la gestion de la fin de match dans ces conditions. Mais nous n’avons pas eu ce scénario et c’est bien car nous les avons vu marquer deux fois en dix minutes. Nous avons été efficaces sur nos balles de transition et nos revirements. »
Mickaël Guillard, troisième ligne lyonnais : « Après la fessée à Perpignan, il a fallu réagir. Quand on passe par là, quand on prend 50 points dans un match qu’on a coché, c’est la moindre des choses de tout envoyer parce qu’on avait manqué de respect pour le maillot. On s’est dit qu’on n’abandonnerait pas, qu’il pouvait y avoir des erreurs, des pertes, des tentatives encaissées, qu’il fallait rester ensemble, connectés. Au final, les résultats sont bons pour nos têtes.
Sébastien Piqueronies, manager de Pau : « En matière d’efficacité et de pragmatisme, c’est une occasion manquée. En revanche, je n’ai rien à reprocher à mes joueurs pour leur engagement. Ils se sont battus vaillamment mais nous avons souffert d’un cruel manque d’efficacité. Vous faites six essais, quarante points, vous vous taisez et rentrez chez vous travailler. On arrive à avoir le ballon, on avance même parfois assez facilement et à cause d’imprécisions techniques, on laisse des turnovers exploités à merveille par l’équipe d’en face. Peut-être y avait-il une volonté de surjouer. On a perdu beaucoup d’énergie dans la zone 40-40 et on en a manqué dans les moments cruciaux où on avait besoin de plus de lucidité. L’équipe adverse s’est récompensée à chaque fois qu’elle s’est approchée de notre ligne, pas nous. C’est un match très frustrant, difficile à digérer.
