trois mois avant leur mariage, Sylvain et Corentin découvrent que l’exploitant de leur salle de réception est interdit d’exploitation

trois mois avant leur mariage, Sylvain et Corentin découvrent que l’exploitant de leur salle de réception est interdit d’exploitation
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Dans la foulée de la publication de l’arrêté municipal interdisant l’exploitation des Jardins du Mas – document remis en mains propres le 3 mai à la SARL Agri Pia -, le maire Jérôme Palmade a indiqué avoir reçu «nombreux appels des futurs mariés en larmes« . Il explique avoir «a émis cet arrêté pour protéger les futurs mariés et leurs invités car le lieu n’est pas sécurisé ». La décision met en avant plusieurs lacunes, dont l’absence de «permis de construire » et « méconnaissance de la législation relative aux établissements recevant du public ».« . Elle s’appuie sur le classement de la parcelle en « zone inondable agricole », en « aléa très élevé » en termes de risque d’inondation et en zone « à forte probabilité d’inondation ». Il note également «l’impossibilité d’accès pour les secours» et conclut qu’il existe un « risque avéré » pour la sécurité publique, notamment en raison de l’étroitesse du chemin d’accès en terre battue.

Des arguments carrément réfutés par la propriétaire des Jardins du Mas, Céline Henri, qui exploite le site avec sa fille Sarah. « Je suis surpris de cette fermeture d’urgence, nous sommes ouverts depuis 4 ans, M. Palmade est même venu faire la fête chez moi. Une commission de sécurité a donné son accord (déclaré obsolète dans le décret, NDLR), il n’en tient pas compte. Il a eu tout le temps de nous fermer, pourquoi attendre le dernier moment avant la saison ?« L’édile élu en 2020 rappelle de son côté avoir transmis au procureur de la République en 2021 un constat d’infraction concernant des travaux réalisés sans autorisation. Il ajoute qu’en février 2023, une notification de refus avait été délivrée pour une nouvelle demande de permis de construire.Je leur ai envoyé un courrier il y a 15 jours pour demander une régularisation“, et particulièrement « inscription à une activité réelle correspondant à son exploitation.« La famille Henri s’est en effet déclarée paysanne »avec une extension du Kbis en agritourisme», justifie-t-elle.

18 chiens se sont noyés en 2013

Elle affirme avoir engagé des référés auprès du tribunal administratif, sans souhaiter en dévoiler le contenu à ce stade. Le maire demande un arbitrage à la préfecture. “Asseyons-nous autour d’une table avec le SDIS », Il suggère. “J’ai décidé d’être brefil admet, car j’ai alerté les juridictions compétentes et j’ai voulu accélérer à l’approche de la saison estivale.« Peut-être une façon pour l’élu de se prémunir aussi d’une éventuelle responsabilité en cas d’accident.

En attendant, la commerçante explique qu’elle «informé la grande majorité des (son) situation des clients“.”Nous sommes désolés pour nos mariés, plus que pour l’entreprise, et nous assumerons leur remboursement intégral si la décision de justice ne nous est pas favorable.», assure-t-elle.

Avant de développer cette activité de salle d’accueil, Céline et Sarah Henri exploitaient un refuge pour animaux sur leur site du Mas Sisqueilles baptisé Un refuge un coeur. En mars 2013, le site a été frappé par des intempéries provoquant la noyade de 18 chiens. “La partie de la propriété où se trouvent les deux salles de réception n’a jamais été inondée, met la mère en perspective. De plus, nous disposons d’une zone refuge de 300 mètres carrés à l’étage et disposons de barrières pour empêcher l’accès si nécessaire..» Enfin, la propriétaire du site, où a été aménagé un lac artificiel, explique avoir inscrit dans tous ses contrats «une clause indiquant qu’à la moindre alerte météorologique, les services seront annulés

 
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