Le compagnon d’Alicia a avoué l’avoir tuée

Le compagnon d’Alicia a avoué l’avoir tuée
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Depuis la découverte du corps sans vie d’Alicia P. le 28 janvier à son domicile de Beussent, c’est l’étonnement dans la Vallée de la Course.

D’habitude si calme et paisible, ce village situé à quelques kilomètres de Montreuil-sur-Mer a sombré dans l’horreur ce dimanche de janvier. Il est 8h15 lorsque Nicolas H., employé municipal du village voisin de Recques-sur-Course, donne l’alerte et appelle les gendarmes. Son partenaire, employé dans le secteur médical, gît dans un bain de sang. Immédiatement, la théorie d’un cambriolage qui aurait mal tourné est avancée. Nicolas H., qui, selon ses dires aux enquêteurs, devait partir à la chasse, a quitté son domicile peu avant 8 heures du matin et s’est dirigé vers Montcavrel où il s’est arrêté chez le boulanger. Sur le chemin du retour, il s’est arrêté chez ses parents qui habitaient à proximité. De retour chez lui, il découvre sa compagne dans une mare de sang. C’est en tout cas la thèse que Nicolas H. livre aux gendarmes dès leur arrivée sur les lieux. Les secours ne pourront rien faire pour sauver la pauvre Alicia, 28 ans, victime de plusieurs coups de couteau. Ce dimanche 28 janvier, Nicolas H. est encerclé par des gendarmes devant son domicile, les mains ensanglantées et le regard complètement vide.

Incohérences…

Commence alors une enquête minutieuse menée par la section de recherches de Lille et les gendarmes de la compagnie des Écuires. Le parquet de Boulogne a confirmé le décès de la jeune femme » victime de traces de blessures au torse dont l’origine reste à déterminer « . Depuis plus de six semaines, aucune information n’avait filtré. On sait que Nicolas H., qui avait repris son travail au sein de la commune de Recques-sur-Course où il était chargé de l’entretien des espaces verts, avait été interpellé par les gendarmes à plusieurs reprises. Une perquisition a été effectuée à son domicile quelques jours après le drame. Une maison située à l’entrée du village de Beussent que le couple rencontré en 2016 rénovait depuis plusieurs mois. L’homme aurait déclaré aux enquêteurs lors de cette perquisition qu’un poignard (une sorte de poignard) avait été volé lors de ce prétendu cambriolage. Un coffre contenant des fusils de chasse aurait également été forcé.



Mais les enquêteurs ont constaté des incohérences entre les déclarations de Nicolas H. et l’heure du décès d’Alicia P. Des éléments confirmés » par le médecin légiste, qui aurait été présent bien avant le rapport. Un élément scientifique l’incrimine également dans le meurtre », comme le rapportent nos confrères du Parisien.

Relation extraconjugale… virtuelle

Les enquêteurs découvrent surtout que « Nicolas H. entretenait depuis plusieurs semaines une relation extraconjugale avec une certaine Béatrice Leroux », comme le rapporte également Le Parisien. Il s’avère que cette prétendue relation était en réalité un « brouteur » basé en Afrique de l’Ouest. Un profil erroné qui a visiblement fait la tête du jeune homme, connu dans le village pour être « un garçon serviable et gentil « . Entiché de cet amour virtuel, ce dernier aurait avoué vouloir recommencer sa vie.

Ce lundi 11 mars, lors d’une nouvelle audition à la gendarmerie des Ecuires, Nicolas H. serait passé aux aveux. Il aurait reconnu devant les enquêteurs avoir tout mis en scène et tué sa compagne Alicia P. Ce mardi 12 mars, un important dispositif policier a été déployé dans le village de Recques-sur-Course en fin de matinée. Une mini-pelle a été envoyée sur place pour creuser. Sans doute pour retrouver l’arme du crime, peut-être enfouie dans un terrain situé derrière la salle communautaire et qui sert de services techniques où travaillait Nicolas H. ? L’enquête nous le dira. Toujours en garde à vue, Nicolas H. devrait être présenté ce mercredi 13 mars au juge d’instruction de Boulogne-sur-Mer où il devrait être mis en examen.

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