Une histoire unique. Mourad Tsimpou, un jeune prodige du piano connu sous son nom de scène Mourad, est décédé ce samedi 29 juin. Il avait 19 ansDepuis son enfance, il souffrait de maladie rare du foie. Ce petit génie musical, originaire de la ville de Castellane dans les quartiers nord de Marseille, décide de se mettre au piano à l’âge de 13 ans.
Il jouait notamment de cet instrument lors de ses rendez-vous médicaux à l’hôpital de la Timone où il se rend pour sa maladie. Un piano a été installé dans le hall de l’établissement. Là, un internaute filme Mourad, interprétant un impromptu de Chopin. La vidéo devient virale et l’histoire s’emballe.
Le pianiste a été contacté par André Manoukian. Ce dernier a accompagné le jeune prodige sur son premier album. Avant sa mort, Mourad aura a réussi à réaliser deux de ses rêves : jouer avec le rappeur Soprano, d’origine comorienne comme lui, et interpréter dans un stade Vélodrome bondé, l’hymne de l’Olympique de Marseille.
“Le peuple bleu et blanc se souviendra d’un garçon qui exprimait son amour pour Marseille et l’OM comme personne en utilisant son piano.», a réagi le club de football marseillais sur X (anciennement Twitter).
L’hommage d’André Manoukian sur RTL
Sur RTL, ce samedi 29 juin, André Manoukian a exprimé sa profonde émotion après avoir appris le décès du jeune pianiste. “C’était un enfant d’aujourd’hui qui, en définitive, reproduisait la technique des anciens, c’est-à-dire Chopin, Mozart, Beethoven.“, confie l’ancienne figure de l’émission La Nouvelle Star.
Selon André Manoukian, Mourad avait une « oreille fantastique » et faisait partie « des prodiges qui sortaient du lot ». « Il voulait être à la fois très fidèle à ses racines et en même temps, il se sentait ailleurs. Et puis, Il est rapidement considéré comme un petit héros. (…) à sa manière, il nous a dit que Chopin appartenait à tout le monde», souligne l’auteur-compositeur.
« Pianiste marseillais de génie. Son jeu unique, si jeune, nous a tous impressionnés et émus”, a réagi, de son côté, le maire de Marseille, Benoît Payan.
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