CONTREComment est-ce qu’on est arrivés ici? En moins d’une semaine, la France est passée d’une situation politique plutôt stable à un chaos législatif et populaire total, depuis la victoire de l’extrême droite aux élections européennes et, par la suite, l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron. Aujourd’hui, la France est déchirée, de droite à gauche, à deux semaines du premier tour des élections législatives.
“Le fascisme, on l’élimine ou on en meurt”
L’annonce des résultats du Rassemblement national aux élections européennes, alors que moins de la moitié des Français se sont rendus aux urnes dimanche dernier, s’est transformée en un véritable choc en France, poussant les Français à descendre dans la rue, partout.
Des milliers d’opposants à l’extrême droite, qui espèrent un « raz-de-marée populaire », descendent samedi dans les rues dans toute la France à l’appel des syndicats, des associations et de la gauche du « Nouveau Front populaire », déjà secouée par des accusations de « purge » au sein de LFI, sur fond de paysage politique dynamité par la dissolution décidée par Emmanuel Macron.
De Bayonne à Nice, Vannes, Reims et Puy-en-Velay, la France anti-RN se mobilise contre la perspective d’une victoire de l’extrême droite aux élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet avec pour résultat l’hypothèse d’une entrée en fonction. du chef du Rassemblement national Jordan Bardella à Matignon.
Environ 200 manifestations sont prévues ce week-end.
Candidat Hollande, polémique à LFI
Ce matin, plusieurs figures emblématiques du parti La France Insoumise (LFI), membre du Nouveau Front populaire de gauche, se sont révoltées en apprenant leur non-renouvellement pour les élections législatives. En amont de cette polémique, François Hollande, l’ancien président français, a annoncé qu’il était candidat dans le département de la Corrèze pour le Parti socialiste, également inclus dans cette alliance de gauche mise en place pour faire barrage à l’extrême droite. Dans l’après-midi, le Parti socialiste a donc annoncé qu’il désignerait l’ancien président François Hollande pour les élections législatives, prenant acte du choix de la fédération corrézienne et de la décision de l’ancien chef de l’Etat de se reconnaître « dans le projet du Nouveau ». Front populaire”.
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