La victoire mardi du candidat républicain à l’élection présidentielle américaine, Donald Trump, ne laisse personne indifférent au Québec, bien au contraire.
En point de presse mercredi matin, le premier ministre François Legault a prévenu que les Québécois doivent se préparer à des années de turbulence
dans les relations avec les Américains.
En particulier, il a dit qu’il s’attendait à ce que actes
OMS pourrait être négatif pour l’économie du Canada et du Québec
sont posés.
Le Premier ministre a également déclaré qu’il craignait un afflux massif d’immigrés
alors que Donald Trump a promis d’expulser 20 millions d’immigrants illégaux des États-Unis et que la capacité du Québec est déjà menacée par la présence de 600 000 immigrants temporaires au Québec, dont 160 000 demandeurs d’asile.
Le gouvernement du Québec veillera à ce que le gouvernement fédéral protège nos frontières
a-t-il déclaré, précisant qu’il faudra agir vite
dans la mesure où certaines personnes
pourraient être tentés de fuir les États-Unis d’ici l’investiture de Donald Trump en janvier.
Pour toutes ces raisons, M. Legault mettra sur pied un Groupe de travail Québec-États-Unis
défendre les intérêts de la province.
This committee will be made up of many ministers from his Cabinet, including Christine Fréchette and Christopher Skeete (Economy), Martine Biron (International Relations), Jean-François Roberge (Immigration), Maïté Blanchette Vézina (Natural Resources) and André Lamontagne (Agriculture).
Interrogée sur les conséquences de la victoire de Donald Trump de ce côté-ci de la frontière, la vice-première ministre Geneviève Guilbault a assuré que son gouvernement était prêt
pour faire face à ce changement d’administration.
Martine Biron a de son côté rappelé que son ministère avait fait « beaucoup de travail en amont pour préparer l’élection américaine ».
La ministre des Relations internationales, qui est également responsable de la Condition féminine, a également promis que les droits des femmes
miné aux États-Unis depuis que la Cour suprême a invalidé l’arrêt Roe v. Wade en 2022, ne reculera pas
. Nous les défendrons avec beaucoup de vigueur
assura-t-elle.
« Les droits des femmes au Québec ne reculeront pas, je peux vous le garantir », a déclaré le ministre Biron en point de presse mercredi.
Photo : Radio-Canada / Sylvain Roy Roussel
Une motion de Québec solidaire (QS) exigeant notamment que l’Assemblée nationale rappelle le consensus social inébranlable au Québec en faveur du droit à l’avortement
a d’ailleurs été adoptée à l’unanimité par les parlementaires mercredi au Salon rouge.
L’opposition déçue et inquiète
Les résultats des élections américaines de mardi étaient sur toutes les lèvres mercredi matin à l’Assemblée nationale.
La députée libérale Madwa-Nika Cadet, par exemple, a admis être déçu
. Nous sommes toujours excités lorsque le plafond de verre peut être brisé [au Québec, au Canada ou aux États-Unis]alors bien sûr, en tant que femme, je dirais que c’est un peu décevant
a-t-elle admis lors d’un point de presse.
De même, le leader parlementaire de QSGabriel Nadeau-Dubois, a regretté quenous assistons à une montée de l’autoritarisme à travers le monde
ajoutant qu’il était important, dans ce contexte, de chérissons ce que nous avons construit en tant que démocratie
.
Le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon, pour sa part, a dit constater, un peu comme François Legault, que le Québec se retrouve aujourd’hui face à un potentiel migratoire immédiat de millions de personnes
regrettant au passage que le Québec ne contrôle pas ses frontières.
Absent de l’Assemblée nationale, le Parti conservateur d’Éric Duhaime a finalement envoyé un communiqué tôt mercredi pour inviter les Québécois à inspirez-vous
de la mise en œuvre des promesses
de Donald Trump, qui s’est engagé à revoir la lourdeur de son système fiscal
et à baisse des impôts sur les entreprises
.
Plus de détails suivront.