« Je pense qu’elle va mieux que jamais » ; Shawter de Dagoba parle de la scène metal française et de son nouvel album, Different Breed

« Je pense qu’elle va mieux que jamais » ; Shawter de Dagoba parle de la scène metal française et de son nouvel album, Different Breed
« Je pense qu’elle va mieux que jamais » ; Shawter de Dagoba parle de la scène metal française et de son nouvel album, Different Breed

Dans cette interview exclusive, Shawter, le leader du groupe de Metal français Dagoba, nous donne un aperçu du processus créatif derrière leur dernier album, Different Breed (sorti le 14 juin via Verycords).

Shawter partage des anecdotes sur l’enregistrement, l’évolution musicale du groupe, et son point de vue sur la scène Metal française. Il révèle également ses attentes quant aux concerts à venir et adresse un message sincère à leurs fans francophones.

Découvrez comment Dagoba continue de repousser les limites du métal et de captiver le public avec une énergie et une passion sans précédent…

Le titre Different Breed est très évocateur. Comment avez-vous trouvé ce titre et que signifie-t-il pour vous ?

Après avoir affirmé que ce qui motive l’écriture de nos albums est l’offre d’une facette différente du groupe à chaque sortie, il était probablement temps d’en faire un titre d’album. Bien évidemment, un titre est aussi sujet à interprétation personnelle, et nous laissons donc chacun libre de se faire le sien.

Comment s’est passé l’enregistrement de Different Breed ? Y a-t-il eu des moments ou des défis mémorables pendant la production ?

Tout s’est déroulé dans la plus grande sérénité. J’ai désormais produit six albums pour le groupe, nous avons donc nos petites habitudes, notre confort. En termes de challenge, je crois que Théo a surtout su insuffler quelque chose de nouveau, à la fois très brutal, moderne et épuré, dans l’écriture de ses parties de batterie. Quant aux moments mémorables, ils ont été nombreux. Je n’ai jamais caché être un rat de studio, je préfère de loin cette scène assez introspective à celle de la scène, qui nécessite d’être exposée au plus grand nombre, et qui est plutôt contre nature pour moi. Souvent, lorsqu’il s’agit de l’étape d’arrangement, je peux réfléchir longuement à un son, une note, qui n’apparaît parfois qu’une seule fois dans tout l’album, mais qui, à mon avis, fait la différence. Quand je suis satisfait de ce moment, ce sont des moments dont je me souviens pour le reste de ma vie.

Comment pensez-vous que Dagoba a évolué musicalement au fil des années ? Quels ont été les plus grands changements dans votre son et votre approche ?

Il me semble légitime de dire que nous avons probablement affiné notre technicité instrumentale ainsi que notre savoir-faire de production. Ensuite, nous avons toujours pris un immense plaisir à explorer chacune de nos influences, qu’elles soient obscures, classiques, industrielles ou électro. En cherchant à s’améliorer et à proposer quelque chose d’intéressant en incluant des éléments issus de plusieurs courants musicaux différents, nous avons forcément approfondi la façon dont nous concevons notre musique. L’influence de Théo et son écriture à la batterie apportent quelque chose de moins robotique à notre musique, et accompagnent au mieux le groove de nos riffs et de nos différents arrangements.

Que penses-tu de l’état actuel de la scène metal française ? Quels sont les défis et opportunités uniques auxquels vous êtes confrontés en tant que groupe de metal français ?

Je trouve qu’il va mieux que jamais, avec de plus en plus de groupes qui s’exportent et remplissent de belles salles, ici et ailleurs. Je pense à nos amis de Landmvrks, mais aussi à Rise Of The Northstar, Igorrr, et bien d’autres. J’ai connu une époque où nous étions une toute petite poignée à vivre réellement de notre musique et à pouvoir l’exporter. Aujourd’hui, voir un groupe français en tournée au Japon, aux Etats-Unis, etc., est devenu presque monnaie courante, et c’est tant mieux. Pour nous, le défi est simple : continuer à vivre ce rêve éveillé qu’est la vie à Dagoba ! Faire des riffs à la maison, puis éventuellement avoir l’opportunité de les enregistrer, puis de les jouer sur les scènes du monde entier, c’est quelque chose que je souhaite à chacun de vos lecteurs. Concernant les opportunités, nous avons la chance aujourd’hui d’être un nom assez connu de la scène, nous verrons donc quelles surprises nous attendent concernant la tournée promotionnelle de Different Breed, et quel accueil le public lui fera à sa sortie.

Comment comptez-vous donner vie aux chansons de Different Breed lors de vos concerts ? Y a-t-il des chansons que vous avez particulièrement envie d’interpréter ?

Nous avons déjà amené Cerberus et Distant Cry sur scène, et les réactions du public ont été phénoménales ! Nous les interprétons avec l’énergie qui nous caractérise, et nous avons hâte d’inclure de plus en plus de chansons de Different Breed, car la plupart d’entre elles sont vraiment taillées pour le live.

Comment pensez-vous avoir évolué en tant que musiciens et individus depuis votre dernier album ? Quelles leçons avez-vous apprises en cours de route ?

En tant que musiciens et en tant qu’hommes, je pense que nous avons acquis une certaine forme de sagesse et de maîtrise de soi, qui se ressent fortement dans l’ambiance au sein du groupe, en tournée, sur scène et sur album. Quant aux cours, ils sont nombreux, mais le but principal de toute cette entreprise reste le plaisir, le bonheur d’être là et la reconnaissance de pouvoir vivre de notre passion.

Quelle musique écoutes-tu en ce moment ? Y a-t-il des groupes ou des artistes qui ont retenu votre attention récemment ?

Je n’écoute pas vraiment de musique, je suis plutôt amateur de podcasts, qu’ils soient sportifs, économiques ou politiques.

Un dernier mot pour vos fans francophones ?

Merci pour tout.

Le nouvel album de Dagoba, Different Breed, est disponible dès maintenant via Verycords.

 
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