Le Loi de finances pour 2025 » a été publié au Journal officiel ce dimanche 29 décembre. Le texte a été signé par le président de la République le 24 novembre, après avoir été adopté par les deux chambres du Parlement.
La loi de finances pour 2025 comprend plusieurs mesures dont le prélèvement des bénéfices des sociétés manufacturières de tabac basées en Algérie. Les fabricants de tabac à priser et/ou à chiquer doivent payer une taxe supplémentaire sur leurs bénéfices de 20 %. Pour les fabricants de tabac à fumer, dont les cigarettes électroniques et les narguilés, ce taux s’élève à 31 %.
La LF 2025 limite l’exercice de l’activité de distribution de produits du tabac aux personnes physiques de « nationalité algérienne ayant leur domicile fiscal en Algérie » et aux sociétés de « droit algérien, dont les associés ou actionnaires sont de nationalité algérienne ayant leur domicile fiscal en Algérie ». .
« L’exercice de l’activité de distribution de tabac est soumis à l’obtention d’un agrément délivré par le directeur général des impôts, après souscription à un cahier des charges », précise le texte.
Loi de Finances 2025 : ce qui change pour l’IFU
La LF 2025 précise que les personnes physiques exerçant une activité industrielle, commerciale, non commerciale ou artisanale, ainsi que les coopératives d’art et d’artisanat traditionnels et les sociétés civiles professionnelles, dont le chiffre d’affaires annuel n’excède pas huit millions de dinars (8 000 000 DA), au À l’exception de ceux ayant opté pour le régime fiscal selon le bénéfice réel ou le régime simplifié des professions non commerciales, sont « soumis au régime de l’impôt forfaitaire unique (IFU) ».
La loi de finances pour 2025 exclut de l’IFU onze activités : débits de boissons alcoolisées, entreprises de collecte, de transformation et de distribution de tabac en feuilles, traiteurs et traiteurs, location de salles pour célébrer des fêtes ou organiser des réunions, réunions et séminaires ; commerce de détail réalisé dans des supermarchés, location de véhicules; location de machines et d’équipements, agences de voyages et de tourisme, agences de publicité et de communication, formations diverses et agents généraux et courtiers d’assurance.
La LF 2025 instaure un « droit forfaitaire payable par chaque abonné national des sociétés concessionnaires de distribution d’électricité et de gaz ». Elle est fixée à 25 DA lorsque la consommation électrique facturée est supérieure à 70 kWh et inférieure ou égale à 190 kWh ; 100 DA lorsque la consommation électrique facturée est supérieure à 190 kWh et inférieure ou égale à 390 kWh et 200 DA) lorsque la consommation électrique facturée est supérieure à 390 kWh.
Les véhicules de moins de 3 ans sont incessibles, sauf dans 3 cas
La FL 2025 exonère de taxe sur la valeur ajoutée et soumet les « opérations d’importation de viandes blanches surgelées » au taux réduit de 5% des droits de douane, du 8 janvier 2024 au 31 décembre 2025. Opérations d’importation de bovins vivants et d’ovins destinés à l’abattage bénéficier de la même mesure.
La Loi de Finances 2025 autorise le dédouanement des véhicules de tourisme d’occasion. Le texte précise que ces véhicules sont « incessibles pendant une durée de 36 mois, à compter de la date de leur dédouanement ».
Toutefois, les véhicules d’occasion acquis par les bénéficiaires « pourront être vendus après remboursement de l’avantage fiscal qui leur est accordé », selon les cas suivants :
— Remboursement de la totalité de l’avantage fiscal accordé, lorsque le véhicule est vendu dans un délai inférieur ou égal à 12 mois à compter de sa date de dédouanement ;
— Remboursement de soixante-six pour cent (66%) de l’avantage fiscal accordé, lorsque le véhicule est vendu dans un délai supérieur à 12 mois et inférieur ou égal à 24 mois, à compter de sa date de dédouanement ;
— Remboursement de trente-trois pour cent (33%) de l’avantage fiscal accordé, lorsque le véhicule est vendu dans un délai supérieur à 24 mois et inférieur ou égal à 36 mois, à compter de sa date de dédouanement ;
— Aucun remboursement de l’avantage fiscal accordé n’est exigé, lorsque le véhicule est vendu après 36 mois, à compter de sa date de dédouanement.