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un accord entre l’Église et l’État pour protéger les pratiquants et les lieux de culte

un accord entre l’Église et l’État pour protéger les pratiquants et les lieux de culte
un accord entre l’Église et l’État pour protéger les pratiquants et les lieux de culte

Dans l’Indre, « heureusement nous avons peu de faits à noter sur les églises qui ont été conservées, même les étiquettes sont rares »explique le commissaire Malis, directeur départemental de la sécurité publique, en décembre 2024. « L’idée est de maintenir une situation qui est bonne. »

La préfecture, répondant aux demandes ministérielles, est attentive à la sécurité des lieux de culte. “C’est un message récurrentprécise le préfet Thibault Lanxade. Il y a eu des tragédies au niveau national. Nous avons réfléchi à la manière d’encadrer tout cela. » L’archevêque de Bourges, responsable des paroisses et églises de l’Indre, a donc été invité, avec la gendarmerie et la police nationale, à signer une convention qui fixe le fonctionnement entre le représentant de l’Église et les forces de l’ordre.

La convention signée dans la préfecture de l’Indre le 5 décembre formalise un certain nombre de pratiques déjà opérationnelles. « Au départ, la présence d’hommes armés à l’extérieur pendant les offices pouvait inquiéter, aujourd’hui c’est devenu la norme »explique le colonel Faugères, commandant du groupement départemental de gendarmerie. “Cet accord permet de rapporter tous les faits, au moindre souci”se satisfait Jérôme Beau, archevêque de Bourges.

Des paroissiens référents pour l’accueil du public

Une des actions menées entre l’Église catholique, la police et la préfecture consiste à établir des contacts plus rapides et plus directs entre les pratiquants et la police ou les gendarmes en cas d’incident. « C’est un référent qui peut faire le lien, être là quand les paroissiens arrivent et assistent à l’office. L’idée n’est pas qu’il intervienne mais qu’il sache qui appeler »a détaillé le préfet de l’Indre.

Une mise en œuvre envisagée pour les événements catholiques les plus importants comme les messes de Pâques ou de Noël. “L’idée est qu’il y ait un numéro de téléphone identifié par nos services pour que l’alerte soit directe”résume le colonel Faugères. Des interlocuteurs identifiés par les forces de secours pour réagir au plus vite en cas d’incident. “Sur chaque drame, les retours d’expérience montrent que la rapidité d’intervention des forces de l’ordre a eu des conséquences”ajoute le commissaire Malis.

Au-delà de la protection des personnes, lors des offices, l’Église catholique et la police seront également en contact, via des agents de sécurité, sur la question de la protection des biens. « Il y aura un effet de prévention, sur tout le territoire, pour que nos prêtres n’hésitent pas à faire appel aux personnes chargées de la sécurité des biens »apprécie l’archevêque. Des réflexes de base comme établir des inventaires précis des biens religieux et vérifier les mesures de sécurité avec un représentant de la gendarmerie et de la police nationale sont envisagés. Actions qui contribuent à prévenir le vol ou la dégradation des lieux de culte.

Cette convention ne devrait pas, pour l’instant, être étendue à d’autres lieux de culte. « Il n’y a pas de communauté juive dans le département avec des localisations identifiées. Pour la communauté musulmane, les lieux sont identifiés et se situent uniquement sur la commune de Châteauroux. »

Pellevoisin, un lieu de pèlerinage en plein essor

Outre les offices religieux qui mobilisent plus de paroissiens que lors des messes quotidiennes ou hebdomadaires, un autre lieu de culte fera l’objet de discussions autour de la sécurité. Depuis le 22 août 2024, “le Pape a reconnu les apparitions à Pellevoisin”résume Monseigneur Beau, l’archevêque. Le Vatican officialise l’importance religieuse du pèlerinage organisé chaque année fin août en reconnaissant, selon lui, comme vraies les apparitions de la Vierge qu’Estelle Faguette eut en 1876. « Nous allons probablement doubler ou tripler le nombre de pèlerins »anticipe le préfet de l’Indre. Un nouveau défi, pour la gendarmerie nationale cette fois, de sécuriser la foule. Et la place pourrait devenir encore plus importante, puisque Mgr Beau se lance dans le laborieux dossier de la béatification d’Estelle Faguette afin d’en faire une « sainte » pour les catholiques.

 
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