“Ça ne va pas nous tomber dans les bras”, sait Jules Favre

“Ça ne va pas nous tomber dans les bras”, sait Jules Favre
“Ça ne va pas nous tomber dans les bras”, sait Jules Favre

N’était-ce pas toute une intensité de terminer l’année 2024 à Marcel-Deflandre ?

C’était une grosse bagarre, on a laissé du jus là, mais les 4 points sont là, c’est le plus important. Nous avons un peu raté notre deuxième mi--, après une belle première mi--, menée du début à la fin. Ensuite, c’était plus compliqué, on n’arrivait pas à mettre la main sur le ballon et surtout sortir proprement de notre camp. Malheureusement, la dernière action résume un peu la situation : on arrive à faire une très bonne sortie de mêlée avec « Greg » (Alldritt) mais il manque du monde après le ruck et le gars nous vole le ballon. Heureusement, ils se sont contentés d’un point.

C’était un match pour les avants, mais vous n’avez pas donné votre part aux chiens, depuis votre aile…

C’est vrai que j’ai essayé d’exploiter chaque petit ballon que j’avais pour faire avancer l’équipe. Je ne fais pas de magie, mais j’essaie toujours de donner le meilleur de moi-même et surtout d’avancer. Parce que pour les gars qui se remettent sur pied, moins ils parcourent de distance, plus c’est intéressant.

D’autant plus que les ballons hauts vous mettent sous pression ?

Oui. Et puis, en seconde période, nous avons eu deux périodes où nous étions en infériorité numérique. Avec un ballon perdu sur un turnover, tu n’es pas bon, ils renversent. Un peu comme sur l’essai de (Alivereti) Raka où on avait raté le coup d’envoi, on était complètement déstructurés et ils marquaient sur un certain nombre à l’extérieur.

Vos trois victoires d’affilée vous permettent-elles d’aborder les grands matches à venir (à Perpignan, contre Toulouse et Leinster puis contre Toulon) ?

Complètement. C’est toujours mieux de gagner que de perdre. Nous n’aurons pas de réunion lundi. Mais on savait que ça allait être un gros combat cet après-midi (samedi). Nous partons en « vacances » pendant deux ou trois jours (ils se retrouveront jeudi 26 décembre, NDLR) pour passer un bon moment car nous avons pris 4 points. Même s’ils prennent 1 point, le travail est fait pour nous, le stade était derrière nous tout l’après-midi et je pense qu’ils étaient contents à la fin, même si le contenu n’était pas au rendez-vous. en seconde période.

L’équipe a fait preuve de beaucoup d’abnégation et de cohésion, mais êtes-vous conscient que cela ne suffira pas pour atteindre vos objectifs de fin de saison ?

Oui. On a manqué un peu de discipline, en seconde période, on a eu deux jaunes, on a fait trop d’erreurs et on n’a pas été assez précis, on a un peu balancé les ballons. Nous devrons résoudre ces problèmes et nous en sommes conscients, car cela ne tombera pas entre nos mains. Là, on n’est pas sanctionné, mais des matches auraient pu tourner en leur faveur.

“Je vois Will (Skelton), qui est complètement dans le ballon et je sais que même s’ils rentrent dans le but, ça va être bien”

La dernière grosse occasion de Clermont, un ballon porté qui s’effondre dans l’en-but, était de votre côté. Confirmez-vous qu’il n’y a pas eu de test ?

Oui, je vois Will (Skelton), qui est complètement dans le ballon et je sais que même s’ils rentrent dans le but, ça va être bien. Mais ça fait toujours plaisir quand l’arbitre vous fait ça (il mime le geste signifiant balle enterrée, NDLR). Tu sais que tu reviens et quand Ihaia (Ouest) frappe, c’est une grosse défense de ne pas les laisser revenir. En plus, après, ils jouent, ils avancent. Cela donne vraiment de l’énergie…

Cela vous a-t-il surpris qu’ils aient envoyé le dernier ballon en touche ?

Complètement. Ils sont bons, ils sont dedans, ils ne veulent pas perdre leur point de bonus défensif, ce que je peux comprendre. On avait envie de prendre une photo et ils l’ont fait pour nous (sourire), ça nous convenait.

Après la mini-pause, vous n’aurez plus que deux entraînements pour préparer Perpignan. Devons-nous tirer immédiatement ?

Oui. Ensuite, ces quatre jours seront l’occasion pour la plupart des joueurs de se reposer et pour ceux qui n’ont pas trop joué, de revenir en force de ces entraînements. A Perpignan, de toute façon, la stratégie sera très simple : ce sera l’engagement, la discipline. Et puis simplement jouer un match à l’extérieur, ce que nous n’avons pas encore réussi à faire cette année, en restant quatre-vingts minutes dans le match sans commettre la moindre erreur.

Comment expliquez-vous qu’il y ait souvent deux visages dans votre équipe ?

Je ne sais pas vraiment, je ne peux pas l’expliquer. En plus, on dit qu’on revient et qu’on essaie de tuer le match, qu’on essaie d’avancer, on marque trois points (20-10 à la 54e, NDLR) puis on ne peut pas sortir du camp et on prend un deuxième jaune. . C’est compliqué, après, de simplement jouer. On manque de précision, de contrôle sur nos fondamentaux, sur les rucks, des choses comme ça. Et nous leur donnons la possibilité de contre-attaquer.

Y a-t-il encore un doute, malgré ces trois victoires ?

 
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