Bilan de mi-saison (5/18) – Les espoirs de montée du SM Caen ont déjà failli partir en fumée

Bilan de mi-saison (5/18) – Les espoirs de montée du SM Caen ont déjà failli partir en fumée
Bilan de mi-saison (5/18) – Les espoirs de montée du SM Caen ont déjà failli partir en fumée

Le dernier trimestre 2024-2025 se termine sur une note amère pour le SM Caen : le sentiment d’avoir les armes pour faire quelque chose cette saison mais déjà, presque comme la saison dernière à la même période, d’avoir une gigantesque montagne à gravir ne serait-ce que pour atteindre les objectifs fixés Ligue 2. De quoi s’attendre à des changements importants sur le marché des transferts, alors que le dernier mercato a été en deçà des attentes.

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C’est un début peu satisfaisant, très décevant même, que nous offrent les hommes de Nicolas Seube en ce début de saison 2024-2025. Alors que la première partie de saison est, en une journée, déjà derrière nous, le club de Weed n’a gagné que quatre fois mais a surtout connu la défaite neuf fois en 16 matches (ce qui représente 56% des résultats). en championnat cette saison). Un résultat loin, très loin des attentes placées sur ce groupe au moment du début de l’exercice, qui reflète un écart entre les ambitions réelles du club qui veut être l’un des meilleurs de Ligue 2 et la dure réalité du terrain. , ce qui le place en 16ème position et donc en grand danger de relégation.

Un mercato mal négocié, des recrues peu décisives

Comment ignorer l’éléphant dans la pièce : le retard manifeste pris par l’équipe de Caen à l’heure de son mercato estival 2024 ? Même si le changement de propriétaire aurait pu très nettement ralentir les opérations des Bas-Normands, difficile de cacher que Caen, doté de moyens importants par rapport à la médiane de ses concurrents en championnat, a une nouvelle fois raté un tournant important. . A la recherche d’au moins un élément de couloir capable de prendre de la profondeur et de doubler le long de la ligne, le SMC n’a finalement pas pu s’offrir le joueur qu’il espérait et s’est retrouvé coincé malgré une attaque qui a toujours marqué assez régulièrement. L’arrivée de Kalifa Coulibaly sans indemnité de transfert après une bonne saison à QRM n’est certes pas une mauvaise idée, mais était tout sauf une priorité dans un monde où Alexandre Mendy allait finalement rester à Ornano.

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Autre dossier très chaud de l’été, l’attaquant qui est désormais le joueur ayant inscrit le plus de buts avec le maillot à rayures rouges et bleues dans l’histoire de l’institution caennaise, a finalement été retenu contre son gré alors que les sirènes de Sunderland se faisaient insistantes et séduisantes. . Ce qui aurait pu être considéré comme un manque de reconnaissance pour un joueur aussi marquant et emblématique n’a finalement pas eu autant d’impact sur la forme du Franco-Bissau-Guinéen, même s’il a logiquement manqué de rythme les premières journées. Aujourd’hui, il démontre avec ses 10 buts en 17 apparitions toutes compétitions confondues qu’il ne sera jamais un problème pour son équipe lorsqu’il sera sur le terrain, ce qui pose encore question. Pourquoi Caen reste-t-il aussi médiocre avec dans son effectif l’un des meilleurs joueurs de l’histoire récente du championnat ?

Peut-être parce qu’hormis cette surprenante mais bonne nouvelle sur le plan sportif, le Stade Malherbe n’a pas réussi à se renforcer à des postes essentiels. Outre des ailes qui mériteraient d’être renforcées avec des profils différents de ceux actuellement au club, il faut admettre que les recrues Quentin Lecoeuche et Lorenzo ne sont, pour le moment, pas au niveau attendu. Et tant que Yann Mvila se remet de sa blessure contractée en octobre ou qu’Umaro Candé n’est pas encore prêt à rejoindre l’équipe première, le staff se retrouve bien démuni.

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Y a-t-il un pilote dans l’avion ?

Privé dans ses lignes arrières en premier lieu, avec déjà un problème de hiérarchie et de confiance pour ses gardiens. Très bon depuis deux saisons, Anthony Mandréa a raté ses débuts en août-septembre-octobre et n’est plus apparu sur le terrain depuis le 26/10, remplacé par Yannis Clémentia qui a certes été bon lors de ses deux premières sorties mais qui s’est montré depuis beaucoup plus fébrile. . Un manque de régularité qui témoigne notamment du manque d’expérience du jeune gardien martiniquais, souvent peu aidé par une structure défensive digne d’un fromage suisse avec des oublis surprenants et des erreurs à peine croyables.

Joueur le plus utilisé en Ligue 2 cette saison par les Caennais, Romain Thomas n’affiche pas une sérénité à toute épreuve et est régulièrement pointé du doigt, tandis que Brahim Traoré (actuellement blessé) a besoin d’une valeur sûre à ses côtés pour performer malgré sa très bonne cote de marché. En attendant son retour, Nicolas Seube doit composer avec Ntim – déjà indésirable l’an dernier – ou encore Meddah, soumis à des fluctuations de concentration qui lui sont préjudiciables, tout en jonglant avec de nombreuses blessures chez les latéraux droits, notamment le titulaire annoncé Valentin. Henri. Résultat : Caen a encaissé environ quatre buts de plus que prévu par la métrique xGa (Buts contre attendus, ndlr).

Impuissant également dans le vestiaire puisque le coach lui-même pointe un problème important : cette équipe manque de leadership ! Une donnée qui paraît surprenante quand on connaît toute l’expérience de plusieurs de ses acteurs majeurs sur chaque ligne, mais les discours de ceux-ci peuvent potentiellement manquer d’impact lorsque les résultats ne suivent pas, tant qu’ils ne trouvent pas les mots pour se remobiliser. Malgré un nombre de tirs assez faible par rapport à la majorité des équipes de Ligue 2, l’équipe de Caen a déjà enregistré 7 buts marqués en championnat, seules deux équipes ont été plus malchanceuses depuis le mois d’août.

Cette relative tendance à ne pas concrétiser empêche les Malherbistes de contrebalancer leur porosité défensive (3 buts encaissés tous les deux matches en moyenne, 15e défense du championnat) par une belle réussite dans la surface adverse, ce qui fuit encore des Calvadosiens certes conquérants, mais sans vif en arrivant dans la zone de vérité.

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Un vrai sentiment de gâchis à la trêve

Le plus problématique dans tout cela étant de gâcher une partie de ce qui avait été construit à domicile, dans ce Stade Michel-d’Ornano qui est toujours présent à domicile après avoir créé un lien très particulier avec ses représentants (actuellement 14èmes de Ligue 1). 2 en prenant en compte uniquement les matchs joués à domicile). Jusqu’à quand ? Si les résultats restent aussi médiocres et si Caen ne sort pas rapidement du combat pour se maintenir, il n’est pas impossible que certains commencent à se lasser et que le projet auquel se sont attachés Kylian Mbappé et ses proches prenne une mauvaise tournure. torsion. Après tout, ce ne serait pas le premier club de football français historique à faiblir et à se retrouver en National.

Pour la Ligue 1, cela semble évidemment très mauvais : le modèle prédictif d’Opta indique que Caen n’a actuellement que 0,9% de chances d’accéder aux Play-offs et ne pourrait plus combler le vide. 16 points et 17 buts de retard sur le goal-average de l’actuel deuxième du championnat. Une place de vice-champion occupée actuellement par le Paris FC, qui a terminé en mai avec un seul point d’avance sur le SMC, en position de dernier qualifié pour les Play-offs. Les trajectoires des deux clubs sont diamétralement opposées…

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Photo Anthony Bibard/FEP/Icon Sport

 
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