Le Maroc est résolument engagé dans la redynamisation de sa production d’énergies renouvelables. Dans cette optique, le Royaume ambitionne d’ajouter 3 000 mégawatts d’énergie solaire et 1 500 mégawatts d’énergie éolienne, marquant ainsi une étape stratégique vers l’atteinte de la part de 52% d’énergies renouvelables dans le mix électrique d’ici 2030.
C’est ce qu’a affirmé Fatima Hamdouch, directrice de l’Unité de stratégie et de pilotage de l’Agence marocaine pour le développement des énergies nouvelles (MASEN), lors d’une table ronde organisée ce vendredi autour du thème « Investir dans l’avenir énergétique de l’Afrique verte » en marge de le Forum d’investissement en Afrique (AIF).
Actuellement, le Maroc produit déjà plus de 5 000 mégawatts d’énergie renouvelable et prévoit d’atteindre plus de 52% d’énergie verte dans son mix énergétique d’ici 2030, a-t-elle expliqué. Ce plan ambitieux s’inscrit dans un contexte mondial où la transition énergétique constitue un enjeu crucial dans la lutte contre le changement climatique et la promotion du développement durable.
Lors de son intervention, Hamdouch a souligné que le pays est sur la bonne voie, avec 44% de sa capacité installée provenant de l’électricité verte. Le Royaume s’efforce de donner un nouvel élan à sa production d’énergie renouvelable, avec pour objectif de produire 3 000 mégawatts supplémentaires d’énergie solaire et 1 500 mégawatts d’énergie éolienne. Elle a toutefois insisté sur la nécessité d’accélérer les projets en cours, en détaillant une feuille de route claire pour les initiatives à différents stades de développement, qu’il s’agisse de projets en phase de financement ou de construction.
Hamdouch a également évoqué les récentes avancées réalisées dans le domaine de l’énergie durable, en se concentrant sur le complexe solaire de Noor Ouarzazate, qui produit à lui seul 580 mégawatts. Par ailleurs, elle a souligné l’importance du parc éolien « Koudia Al Baida », parmi les premiers projets éoliens en Afrique, ayant produit 50 mégawatts depuis son lancement en 2000. En outre, elle a indiqué que, Face à l’évolution des technologies, il est impératif de réévaluer et de réhabiliter ces infrastructures pour assurer leur pérennité et leur efficacité.
A noter que le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable a mis en avant les principaux projets en cours, dont le programme solaire photovoltaïque d’une capacité totale de 400 mégawatts, ainsi que la première phase de la centrale électrique « Noor Midelt ». », qui devrait générer environ 800 mégawatts. Concernant l’énergie éolienne, les projets phares comprennent le parc éolien « Aftissat 1 » d’une capacité de 200 mégawatts, le parc « Foum el Oued » d’une capacité de 50,6 mégawatts et le parc éolien « Afrekat ». » qui apporte 80 mégawatts.