Puy-l’Évêque. La Vallée du Lot s’engage pour sauver la filière vitivinicole

Puy-l’Évêque. La Vallée du Lot s’engage pour sauver la filière vitivinicole
Puy-l’Évêque. La Vallée du Lot s’engage pour sauver la filière vitivinicole

Jeudi 28 novembre, la communauté de communes de la Vallée du Lot et du vignoble s’est réunie à Puy l’Évêque autour de Serge Bladinières et Gérard Alazard, respectivement président et vice-président du CCVLV, Sébastien Sigaud et Cédric Tannière, co-présidents de la UIVC (Union Interprofessionnelle des Vins de Cahors) pour la signature de l’accord pluriannuel de partenariat et d’objectifs entre les deux parties. Le CCVLV entend apporter son aide pour sauver le fleuron du vignoble lotois. « Cet accord vient en aide à une viticulture plus que traumatisée, les chiffres de 750 ha concernés par l’arrachage démontrent la crise profonde de notre vignoble, résume Serge Bladinières. Je pense qu’en pourcentage nous allons être l’appellation qui déracinera le plus en aujourd’hui. La solidarité est forte au sein du conseil communautaire qui, à l’unanimité, a donné son accord pour signer cet accord, j’en suis personnellement conscient, mais. tout le monde a bien compris l’enjeu : sauver le collectif Avec un budget de fonctionnement de 7 millions d’euros, l’aide que nous apportons à la viticulture ne se fait pas avec une facilité budgétaire, mais avec des choix. des économies sur d’autres postes En apportant 150 000 € par an, c’est l’engagement de vouloir le renouveler deux fois avec un accord annuel.

Gérard Alazard est d’accord avec le président. “Il fallait mettre en place cette action imprévue, on sait où on veut aller et on n’a pas le choix.”

Cédric Tannière : « Je tiens à remercier tout le monde au nom de la filière vitivinicole du Lot. Nous avions besoin de votre aide, vous avez été le premier à vous positionner et votre exemple a encouragé d’autres structures à nous soutenir. C’est un geste fort. Une particularité du Lot, c’est que nous avons plus d’aléas que d’autres. Les vignerons sont en difficulté, on a peur de manquer de vin ce qui est paradoxal dans un marché où le. nous disons que nous avons trop de stocks. Pour la partie négoce nous travaillons avec les producteurs et nous devons finaliser la création d’une véritable filière Malbec à Cahors, qui gérera à la fois l’AOC et l’IGP. Le coprésident de l’UIVC Sébastien Sigaud a insisté : « L’interprofession du vin de Cahors porte un territoire local ; nous sommes la plus petite interprofession de France. Pour sauver le territoire, il faut échanger, et nous remercions le CCVLV qui en a été l’initiative. Le but est de garder la marque collective Cahors, maintenant nous allons passer par le vignoble lotois. Aujourd’hui nous travaillons avec toute la région et la chambre d’agriculture y participe grandement avec Laurent. Magot.”

Lors de son intervention Sébastien Sigaud a longuement expliqué, de manière technique, l’évolution qui va s’opérer au niveau des syndicats, les restructurations, avec la volonté d’évoluer pour sortir de cette crise et sauver l’appellation.

France

 
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