Quelle est l’ambition du « grand port » de Lorient ? – .

Quelle est l’ambition du « grand port » de Lorient ? – .
Quelle est l’ambition du « grand port » de Lorient ? – .

A presque 360 ​​ans, Lorient prépare un virage à 360 degrés ! C’est en tout cas l’objet de la « grande ambition portuaire » débattue ce samedi 29 juin 2024, à Lorient Océans. « Nous revendiquons être un grand territoire portuaire en Bretagne, pas le seul, mais l’un d’entre eux », affirme Fabrice Loher, maire de Lorient et président de l’Agglomération. Si cette ambition n’en est qu’à ses balbutiements, une vision précise des plans d’action et de financement doit être établie d’ici fin 2024 par la Région, l’Agglomération et les différents acteurs des ports lorientais. Un grand projet, encore flou, qui s’élève provisoirement à 300 millions d’euros. Mais face à de nombreuses contraintes, cette grande ambition est digne des plus grands casse-têtes.

Compétitivité, montée des eaux, déménagement

L’avenir de toutes les activités portuaires de Lorient est remis en question : l’économie, la formation aux métiers de la mer, les équipements et les nouvelles technologies. « Ces chantiers sont colossaux, énormes », estime Michaël Quernez, vice-président de la Région Bretagne. Comment rester compétitif face aux mutations économiques à venir ? « Dans dix ou quinze ans, les modèles agricoles et donc d’exportation seront différents, tout comme les importations d’hydrocarbures, d’où l’importance de repenser complètement les ports », explique Michaël Quernez.

Étendre les ports ? Les déplacer ? « Sont-ils au bon endroit ? » demande Paul Tourret, directeur de l’Institut supérieur d’économie maritime (Isemar). A l’échelle du trafic et des activités maritimes du territoire, les 373 hectares de la zone portuaire de Lorient représentent en réalité une petite superficie. Peu d’espace sur les quais, des espaces non extensibles… Une seule solution est possible pour l’instant : partager les ports entre activités. Dans la foulée des débats, un sujet jusqu’alors évité est ressorti du public venu assister à la conférence : comment les ports peuvent-ils évoluer sans tenir compte de la montée des eaux ? « Le risque de submersion est préoccupant », déclare David Cabedoce, président de la SAS port de commerce de Lorient.

Développements dans les 10 prochaines années

« L’opportunité de l’éolien nous a été donnée, et l’idée d’un hub maritime a suivi », souffle Fabrice Loher. Se diversifier, c’est bien, mais il ne faut pas trop s’éparpiller. Ces changements verront le jour d’ici dix ans, mais pour la reconstruction des criées ou l’agrandissement des pontons de base, on ne peut pas attendre aussi longtemps ! »

Les entreprises de technologies maritimes, ou le parc éolien de Pennavel, font partie des acteurs de la boucle du futur des ports de Lorient. Le ton est donné : outre la pêche, le commerce, la construction, la base, les transports, la plaisance et la course au large, les ports veulent faire une place aux énergies et technologies marines.

 
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